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Entre-temps, il franchit le pas et en 2010, il filme au Liban des familles palestiniennes vivant dans des camps de réfugiés depuis 1948, année où ils furent chassés de leur terre par les Israéliens. Depuis, ces exilés ne sont jamais retournés en Palestine et racontent leur histoire. Des témoignages saisissants qui révèlent une blessure toujours actuelle.
A l’aide de son ordinateur portable, le réalisateur montre les témoignages des exilés aux jeunes Israéliens de vingt ans qui vivent sur les territoires anciennement arabes, qui n’ont pas envie de justifier de leur présence. Après visionnage, l’éventail de réactions est très large : de la mauvaise foi à ceux qui plaident l’ignorance en passant par le jeune homme empli de compassion pour le peuple palestinien, ce conflit devient définitivement un problème de mémoire. Face à cette vidéo, une défense immédiate de la part des Israéliens est perceptible. Le langage gestuel des jeunes ne semble cependant pas compatible avec leurs propos, car tous semblent bouleversés par ces images.
La réalité n’est pas telle qu’elle était imaginée par certains, qui allaient même jusqu’à croire que les réfugiés avaient été déplacés en terre israélienne et ne souffraient pas de misère. Mais confrontée à la réalité palestinienne, cette jeunesse israélienne s’en émeut et découvre que la mémoire palestinienne a été effacée depuis soixante ans des manuels scolaires ainsi que des médias.
Ayouch tente de comprendre deux discours qui semblent inconciliables : la mémoire douloureuse des exilés face à Israël qui refuse de reconnaître les souvenirs des enfants du pays et la volonté de se tourner vers le futur.
Un documentaire bouleversant tant les incompréhensions sont coriaces. Un film qui ne résout pas le conflit mais apporte une once d’espoir dans un conflit qui, malgré sa complexité, n’est pas sans solution.