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"Notre estimation va de 35.000 à 40.000 titres de BD piratés, dont 8.000 à 10.000 réellement accessibles, avec des liens de téléchargement et des sources peer-to-peer actifs, à la portée d'un internaute moyennement averti", souligne Mathias Daval, qui a mené l'enquête.
Le peer-to-peer (P2P) est un système où les ordinateurs, reliés entre eux par un réseau, peuvent s'échanger des fichiers. Il est encore employé pour le piratage des BD mais le téléchargement direct gagne du terrain.
"Le lecteur de bande dessinée est historiquement un collectionneur, plutôt compulsif. Et il n'y a pas assez d'offre numérique légale, ce qui peut constituer, dans une certaine mesure, un encouragement au piratage", note-t-il.
"Le temps de lecture et le format des BD s'adaptent bien à une lecture sur ordinateur ou support numérique et il est fréquent de trouver des paquets de BD à télécharger par série ou par auteur", ajoute Mathias Daval.
D'autres sites se contentent de publier une liste brute de liens proposant jusqu'à 100 Go de BD téléchargeables en quelques clics...
Le piratage de bande dessinée n'est pas un sport solitaire. Ce sont des centaines d'équipes très organisées de pirates passionnés qui sont à l'oeuvre.
Ces "teams" scannent les planches, les traduisent si nécessaire, refont alors les textes à la main et les mettent en ligne. C'est un travail de longue haleine, nécessitant trois à cinq heures pour une BD sans la traduction.
A l'exception du manga, les nouveautés sont nettement moins piratées que les best-sellers des deux dernières années. Deux BD piratées sur trois datent de moins de dix ans.