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Avec 63.000 postes (soit une hausse de 6.6% du volume d'emploi) créés en 2010, le secteur du BTP (bâtiments et travaux publics) arrive en tête par secteur d'activité, suivie par les services avec 35.000 postes (+0,9%), l'agriculture, forêt et pêche avec 21.000 postes (+0,5%) et enfin les « activités mal désignées » avec 1.000 nouveaux postes.
Une croissance présente aussi bien en milieu rural qu'en milieu urbain sauf pour le secteur de l'industrie et de l'artisanat qui a perdu 5.000 postes en milieu rural et les « activités mal désignées » qui ont également perdu 1.000 postes.
Fidèle au taux de 9,1% depuis 2009, on enregistre également la baisse du taux de chômage pour certaines catégories sociales, notamment chez les diplômés avec (-0,5 point) et chez les 15-24 ans en milieu urbain (-0,5 point), à l'inverse, le taux de chômage de la population active âgée de 25 à 34 ans a augmenté de 0,5 point en milieu rural.
Un bilan moins positif pour le taux de sous-emploi chez les actifs occupés de 15 ans et plus qui est passé de 10% en 2009 à 11,6% en 2010, soit une hausse de 1,6 point (de 8,7% à 10,0% dans les villes et de 11,3% à 13,2% dans les campagnes).
Statistiquement, le taux de féminisation de la population active est passé de 26,5% en 2009 à 26,8% en 2010, mais le taux d'activité est plus élevé chez les hommes (74,7%) que chez les femmes (25,9%), tout comme il est plus élevé chez les 25-34 ans (61,8%) que chez les 15-24 ans (36,2%).
De même, le taux de chômage est plus élevé chez les femmes (9,6%) que chez les hommes (8,9%), plus élevé aussi chez les 15-24 ans (17,6%) que chez les 35-44 ans (5,5%) et il est également plus élevé chez les diplômés (16,7%) que chez les sans-diplômes (4,5%). Un taux qui peut surprendre mais qui s 'explique surtout par le fort taux de sous-emploi des actifs qui se destine généralement à une population peu ou pas qualifiée.