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Les résultats de l’enquête de collecte des indicateurs TIC au titre de l’année 2011, ont été également évoqués ainsi que l’état du marché des télécommunications au Maroc à fin mars 2012.
Comme l’a indiqué Azeddine El Mountassir Billah, ledit Plan vise à généraliser l’accès aux services de télécommunications de haut débit pour l’ensemble de la population du Royaume dans un horizon de 10 ans. La mise en œuvre de ce Plan, comme il ressort de la fiche de présentation, a été adoptée par le Conseil d’administration en deux phases. La première, à court terme, s’articule entre autres, sur le déploiement des technologies mobiles 4ème génération, l’ouverture de la bande Wifi et le lancement de projets-pilotes pour desservir des groupes d’habitations en fibre optique. La deuxième phase, quant à elle, vise à renforcer des infrastructures de télécommunications en fibre optique, et l’exploitation des différentes solutions technologiques permettant l’accélération de la généralisation de l’accès aux réseaux haut débit.
La mise en œuvre de ce Plan sera accompagnée par l’adoption de mesures réglementaires devant favoriser notamment le partage d’infrastructures et la mutualisation des investissements.
Qu’en est-il du marché des télécommunications à fin mars? Les propos du directeur à ce sujet sont plutôt optimistes. «Le taux de pénétrabilité du mobile avoisine les 90%», ne manque –t-il pas d’avancer fièrement. A côté de cette performance, un leitmotiv : le prix du mobile demeure cher par rapport au pouvoir d’achat du citoyen. Un travail a été initié en 2008 afin de toucher de près le problème. Plusieurs réflexions ont été avancées et qui tendaient à réaliser certains objectifs dont un chiffre d’affaires de 40 milliards de DH, un usage moyen atteignant 40%, une baisse des prix de 40%, et un taux de pénétration passant de 110 à 115. Aujourd’hui, la majorité des objectifs ont été atteints voire dépassés. Le chiffre d’affaires 2011 est de 37 milliards de DH, le taux de pénétration du mobile est de 112%, à fin mars avec 36,4 millions d’abonnés. C’est une grande performance. Le parc fixe, dont le taux de pénétration se situe à près de 11% est, quant à lui, en régression de 3% totalisant ainsi 3,53 millions d’abonnés. «Le nombre d’abonnés au fixe ne cesse de baisser, le téléphone tendant à devenir un outil plus personnel que partagé», a expliqué le directeur de l’ANRT.
Quant à la tendance baissière des prix mesurée par le revenu moyen par minute (ARPM), elle se confirme au terme du premier trimestre 2012. Le segment fixe affiche une baisse de 11%, l’ARPM étant passé de 0,97 DH HT/mn à 0,86 DH HT/mn, ; celui du mobile enregistre une baisse de 22% atteignant 0,65 DH HT/mn contre 0,83 DH HT/mn un an auparavant
«La fierté de l’Agence se situe au niveau d’Internet», selon M. El Mountassir. Elle affiche la plus forte progression dans le secteur avec un nombre d’abonnés de 3,4 millions ramenant le taux de pénétration à 10,57%. Maroc Telecom s’accapare la part du lion avec 53,37%, suivi de Méditel avec 29,32% alors que la part de Wana Corporate s’élève à 17,31%. La facture moyenne par mois a été divisée par 10 passant de 110 à 37 DH.
Un autre volet classique a été évoqué lors de cette conférence de presse. Il s’agit de l’incontournable enquête de collecte des indicateurs TIC effectuée régulièrement par cette instance auprès des ménages. Les résultats concernent l’année 2011. Pour ce qui est de la téléphonie mobile, elle se taille la part belle avec 87% d’usagers (soit une hausse de 4 points par rapport à 2010) dont 17% sont multi-équipés. La téléphonie mobile, et sans trop de surprise, a enregistré une régression de l’ordre de 5 points par rapport à 2010 avec 35% de ménages équipés.
Concernant l’Internet, les progrès sont très palpables puisque 35% des ménages sont équipés (soit 10 points de plus qu’en 2010). Il est à préciser également qu’en 2011, 30% des ménages ont un accès mobile de type 3G contre 10% qui ont un accès ADSL. L’enquête a, par ailleurs, révélé que les cybercafés restent le principal lieu de connexion hors domicile avec 22% de connexions. Au niveau des entreprises, un constat s’impose : l’usage d’Internet est presque général. Le commerce électronique demeure le parent pauvre. Son usage est fort limité.