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La hausse des exportations s’explique, en grande partie, par le chiffre d’affaires de l’OCP qui a atteint 3,7 milliards DH contre 1,9 milliard DH un an auparavant sous l’effet à la fois d’une progression en volume des expéditions des dérivés du phosphate et d’une revalorisation des prix. Quant aux exportations hors OCP, elles se sont accrues de 375 millions DH ou 2,5% pour se situer à 15,1 milliardsDH , tirées principalement par les produits de la pêche (+372 millions DH), l’huile d’olive brute et raffinée (+202 millions DH), les déchets et débris de cuivre (+192 millions DH) et les voitures industrielles (+80 millions DH). Pour leur part, les vêtements confectionnés et les câbles et fils pour l’électricité ont enregistré des baisses respectives de 1 milliard DH ou 30,6 % et 556 millions DH ou 56,3%.
Au niveau des importations, la note de conjoncture souligne une hausse de 17,8% de la facture énergétique ou 1,4 milliard, dont notamment 689 millions DH au titre des acquisitions de gaz-oils et fuel-oils et 593 millions DH au titre des achats de gaz de pétrole. Hors énergie, on relève des hausses des achats «des moteurs à pistons et autres moteurs (+440 millions DH), «du fer et acier en bloom et ébauches» (+420 millions DH), «de l’énergie électrique» (+402 millions DH) et «des composants électroniques» (+206 millions DH). Par contre, il y a lieu de signaler les reculs enregistrés au niveau des importations «des houilles crues, agglomérés et coke» (-818 millions DH), «des voitures de tourisme » (-558 millions DH), «du blé» (-300 millions DH) et «des machines et appareils divers» (-261 millions DH).
Parallèlement, les recettes voyages et les transferts des MRE ont affiché, durant les deux premiers mois de 2010, des progressions de 10,5% et 7,4% respectivement au lieu des baisses de 24,5% et 14,6% durant la même période de l’année écoulée. Au total, ces deux postes ont pu générer 14,1 milliards DH, couvrant ainsi près de 64% du déficit commercial contre à peine 54% il y a un an.
De leur côté, les recettes tirées des investissements et prêts privés étrangers ont atteint 3,1 milliards DH, soit en baisse de 3,8 milliards DH ou 55,5% par rapport au niveau enregistré à fin février 20009. Compte tenu de ces évolutions et du comportement des autres éléments de la balance des paiements, les avoirs extérieurs nets du système bancaire se sont établis à 180,1 milliards DH contre 189,4 milliards DH à fin décembre 2009, soit une baisse de 9,3 milliards DH.
Un déficit budgétaire
de 5,7 milliards DH
Les recettes ordinaires se sont élevées à 23 milliards DH, à fin février 2010, en quasi stabilité par rapport à février 2009. Cette évolution recouvre, d’une part, des baisses de près de 1,1 milliard DH ou 12,8% au niveau des impôts directs dont IS avec – 25% et IR -7% en relation avec la réduction de son barème) et de 368 millions DH ou 13, 3% au niveau des droits d’enregistrement et timbre et, d’autre part, des progressions de 1,2 milliard DH ou 12,7% au niveau des impôts indirects (dont TVA +14,3% et TIC +9%) et de 204 millionsDH ou 11,7% au niveau des droits de douane. Les recettes non fiscales ont fléchi de 8,4%,se limitant à 792 millions DH.
Pour leur part, les dépenses courantes se sont accrues de 9,6% et ont atteint près de 28 milliards DH. A l’origine de cette situation, l’évolution des charges relatives à la compensation qui sont passées de 883 millions DH à 3,9 milliards DH dont 3 milliards DH au titre des produits pétroliers, en liaison avec la hausse des cours du pétrole sur les marchés internationaux, et 1 milliard DH au titre des produits de base.
En revanche, les charges de fonctionnement, chiffrées à 20,7 milliards DH, ont baissé de près de 1% sous l’effet d’un recul de 5,5% des dépenses pour autres biens et services et d’une hausse de 2,3% des charges du personnel. S’agissant des dépenses en intérêts de la dette, elles ont accusé un recul de 11,7% par rapport à la même période de l’année précédente.