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![Selon le cabinet britannique «Oxford Business Group» : L’économie marocaine peut faire mieux Selon le cabinet britannique «Oxford Business Group» : L’économie marocaine peut faire mieux](https://www.libe.ma/photo/art/default/1310318-1724014.jpg?v=1289554902)
Lorsqu’il sera achevé en 2012, le Tanger-Med sera parmi les plus grands ports d’Afrique, avec une capacité de manutention de conteneurs de 8,5 m équivalents vingt pieds (EVP). Le port qui est, à seulement 14 km de la côte espagnole, permet d’accroître sensiblement le profil du Maroc en tant que destination industrielle et servira de centre logistique pour l’ensemble de la région méditerranéenne. L’achat de 3000 ha de terrains publics par l’Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA) renforcera les zones de libre-échange qui ont vu le jour à proximité de l’installation portuaire.
Un deuxième accord prévoit le développement de 5000 ha de la zone off-shore, près de Tétouan. Les zones établies en 2002 ont été des succès, avec la zone franche de Tanger qui abrite quelque 400 entreprises et offre 40.000 emplois et la zone franche de Melloussa, où l’alliance Renault-Nissan prévoit de développer un complexe industriel d’automobile d’ici 2010, et attire les investissements privés d’une valeur de 1.3 milliard d’euros et génère 36.000 emplois (avant que ce constructeur ne remette en cause son projet). Les projets entourant le port sont parmi les plus audacieux, mais il existe de nombreux autres programmes d’infrastructure qui sont en cours d’élaboration. La France, en particulier, a été un fervent partisan de l’industrie marocaine et son principal partenaire commercial, comptant pour 17,8% des échanges.
Le cabinet britannique Oxford Business Group rappelle que phosphate et ses dérivés sont lucratifs, avec des ventes atteignant 51.4 milliards de dh en 2008, soit une augmentation de plus de 50%, par rapport aux 22.3 milliards en 2007. Le segment représente 33,4% de l’ensemble des exportations. Comme les prix du phosphate et ses produits dérivés ont augmenté sur le marché international, les entreprises étrangères ont manifesté leur intérêt pour les exploitations marocaines. En mai 2008, l’Office chérifien des Phosphates (OCP) a signé un accord de 737 millions d’euros avec la Libya Africa Investment Portfolio (LAIP) pour la construction de trois usines de dérivés de phosphate, selon la presse locale. L’une des usines sera construite en Libye, une autre à Jorf Lasfar, une région riche en phosphate dans le sud-ouest de Casablanca, et l’usine d’engrais sera située dans l’un des deux pays après négociation.
Quelques jours avant la signature du marché avec LAIP, l’OCP a également signé un accord de 442 millions d’euros avec Petro Vietnam Fertilizer and chemical Joint-Stock, la compagnie basée à Hanoi, pour la construction d’une usine d’engrais d’acide phosphorique et d’ammoniaque (DAP), qui devrait ouvrir ses portes en 2011, et produire de 660.000 jusqu’à 1million de tonnes. Le DAP est un engrais soluble produit à partir d’acide phosphorique et d’ammoniaque. Malgré les prix élevés, la demande mondiale est forte et les produits chimiques continuent d’être une source importante de revenus.