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Le HCP a précisé que la hausse des prix des produits alimentaires a concerné principalement les prix des huiles et graisses qui ont augmenté de 2,4% contre 1,2% enregistré entre novembre et décembre et les légumes de 1,3% contre une baisse de 11,4% enregistrée durant la même période. En revanche, les prix des «poissons et fruits de mer» ont diminué de 3,7%, après d’importantes augmentations dues aux récentes intempéries et au repos biologique.
Les produits non alimentaires ont également connu une légère hausse de 0,7. Ainsi la variation des articles d'habillements et chaussures s’est établie à 1,0%, les logements, eau, électricité et autres combustibles à 0,4%, les meubles, articles de ménages et entretien courant du foyer à 0,6%, la santé à 0,6%, le transport à -0,2%, la communication à -1,9%, les loisirs et culture à -1,2%, l’enseignement à 4,6%, les restaurants et hôtels à 1,7% et enfin les biens et services divers à 2,1%.
Les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées, selon le HCP, à Dakhla avec 2,1%, à Laâyoune avec 1,3% et à Oujda et Tétouan avec 1,0%. En revanche, l’indice a baissé de 0,6% à Marrakech, de 0,2% à Settat et Agadir et de 0,1% à Casablanca et Rabat.
Laâyoune reste encore la ville la plus touchée malgré une baisse de 0.3 point (1,6%). Settat a connu une légère baisse de 1% par rapport au mois précédent.
La note du HCP a relevé que l’indice des prix à la consommation, comparé au même mois de l’année précédente, a enregistré une hausse de 2,2% au cours du mois de janvier 2011. Cette variation résulte de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 4,1% et de celui des produits non alimentaires de 0,7%. Les variations enregistrées par les produits non alimentaires vont d’une baisse de 1,9% pour les «communications» à une hausse de 4,6% pour l’«enseignement».
Dans ces conditions, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de janvier 2011 une baisse de 0,2% par rapport au mois de décembre 2010 et une hausse de 1,1% par rapport au mois de janvier 2010.
A rappeler que les prix de certains produits de large consommation ont connu des augmentations importantes sur le marché local dues principalement à un contexte économique international morose caractérisé par une forte demande sur les produits agricoles par l’industrie agro-alimentaire et la montée en puissance des spéculateurs au niveau des marchés internationaux.
C’est pourquoi le gouvernement a pris la décision d'injecter 15 milliards de dirhams (MMDH) supplémentaires aux 17 milliards de DH prescrits par la loi de Finances au titre de la subvention des produits de première nécessité.
L’action gouvernementale vise à protéger le pouvoir d'achat en anticipant les répercussions des fluctuations des cours mondiaux sur le marché intérieur.
En prenant en considération l'enveloppe supplémentaire injectée à la Caisse de compensation, le total des fonds alloués au soutien des produits de base depuis 2008 s'élève ainsi à 100 MMDH et grâce à l'intervention de l'Etat, les citoyens peuvent acheter le pain de sucre à 13 DH, au lieu de 23, une grande bonbonne de gaz propane à 41 DH, au lieu de 121, une petite bonbonne de gaz propane à 10,50 ou à 11 DH, au lieu de 30.
Outre la subvention des denrées alimentaires, le gouvernement a suspendu les taxes douanières pour les blés tendre et dur et subventionné le premier à hauteur de 70 dirhams le quintal pour maintenir les prix actuels du pain.