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La Banque mondiale prévoit que la croissance pourra connaître un ramollissement au cours de l’exercice courant, dans les pays de la région, notamment le Maroc, la Jordanie et le Liban. Avant que la relance regagne du terrain et que ces pays connaissent un niveau de croissance de près de 5% en 2013-2014. A cet égard, ledit rapport souligne que cette reprise sera soutenue en particulier par les transferts de fonds des travailleurs à l’étranger, et à un certain degré, par les recettes du tourisme et le flux des investissements directs étrangers (IDE).
Pour l’économie marocaine, la haute institution financière internationale relève que les exportations des phosphates ont tiré vers le haut la production industrielle qui a connu une augmentation de 5,5%. En parallèle avec les transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger qui ont augmenté de 10,3% au compte de 2011, et qui se sont chiffrés à 700 millions de dollars. Ces deux facteurs ont contribué, ensemble, à une augmentation momentanée des perspectives économiques du Royaume.
En plus de cette embellie, la hausse des transferts de fonds des travailleurs marocains a aussi permis l’allègement du déficit de la balance commerciale et le soutien des revenus et des dépenses de consommation, selon la même source.
La situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord demeure marquée par l‘incertitude, la volatilité et l’agitation politique. Ce qui explique que le PIB global a augmenté de 1% seulement en 2011, contre 3,8% en 2010. Le taux de croissance moyen de la région MENA en 2012 serait seulement de 0,6%. Est-ce en raison de l’effet des sanctions sur la croissance en Iran et des baisses continues du PIB en Syrie et au Yémen ? La même source estime que, quand ces éléments perdront de leur importance, la croissance régionale devrait se consolider à 2,2 % en 2013, et remonter à 3,4 points de pourcentage d’ici 2014.
Les perspectives ne s’annoncent pas meilleures, selon le directeur des perspectives de développement à la Banque mondiale Hans Timmer. «Le marché mondial des capitaux et le sentiment des investisseurs risquent de rester volatils sur le moyen terme – cela rendra très difficile la mise en place d’une politique économique», a-t-il précisé.
Dans ce contexte, les pays en développement, comme le Maroc, «devraient se concentrer sur les réformes améliorant la productivité et les investissements en infrastructures plutôt que de réagir au jour le jour aux changements de l’environnement international», a-t-il ajouté.
De ce fait, dans un environnement économique mitigé, les pays en développement, dont le Maroc, devraient se préparer à une longue période de volatilité dans l’économie mondiale, en renforçant leurs stratégies de développement à moyen terme pour faire face à des moments difficiles.