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Dans un communiqué de presse qu’elle a rendu public, cette ONG rappelle que durant les années 90, on estimait la prévalence de l’autisme à une naissance sur 10000. En 2000, on est passé à une naissance sur 1000 et dix ans plus tard, cette prévalence est estimée, au niveau international, à 1 naissance sur 100 ! «Cette progression importante n’en finit pas de nous surprendre et fait désormais de l’autisme un véritable problème de santé publique, auquel les pouvoirs publics ont le devoir d’accorder la plus grande attention. 340000 personnes sont aujourd’hui touchées par l’autisme, et plus d’un million de personnes concernées (en ne tenant compte que de la famille la plus proche)…», indique son président, M’Hammed Sajidi, en rappelant qu’«en 2009, et suite au rapport sur la situation de l’autisme au Maroc publié par elle au temps où elle était dénommée Association Léa pour Samy, le gouvernement a semblé prendre conscience de l’urgence et de l’inacceptable situation des enfants, adolescents et adultes atteints d’autisme. Un Comité de stratégie pour la prise en charge de l’autisme voit alors le jour... Quelques réunions préliminaires, la nomination d’une consultante et un questionnaire envoyé aux associations concernées par l’autisme en vue de réaliser un état des lieux plus tard … Depuis novembre 2010, la bonne volonté a laissé place à l’immobilisme.
Après 10 années d’actions intensives, d’interpellation des autorités et de sensibilisation du grand public, l’ONG «ne peut donc que constater l’immobilisme du gouvernement marocain et de la société civile face à ce grave problème de santé publique qu’est l’autisme ».
Aussi demande-t-elle au gouvernement Benkirane de mettre en place un Plan concernant l’autisme, de respecter la dignité des autistes et de leurs familles par le respect de leur droit d’accéder aux meilleurs traitements avérés et leur droit au choix de leur éducation et la mise en place de mesures visant à rappeler aux professionnels leur devoir et obligation d’être à jour dans la connaissance des avancées scientifiques et médicales internationales en matière d’autisme.
Elle demande également la mise en place de procédures et dispositifs d’évaluation des compétences des professionnels de la santé et de l’éducation, la garantie du droit des enfants autistes d’accéder à la scolarisation au sein de l’école publique et à l’éducation dans un environnement professionnel compétent et que fin soit mise aux facteurs de blocage en mettant en œuvre une stratégique reconnaissant les droits des autistes.