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La régression des créances sur l'économie est attribuable à la contraction de 13,6 % des titres détenus par les banques et les OPCVM monétaires, relève la Banque centrale dans sa note sur les indicateurs monétaires du mois de juillet.
En juillet, les avoirs extérieurs nets sont restés quasiment stables au moment où le repli de 2,3 % des avoirs de réserves de la Banque centrale ont été atténués par la hausse des avoirs extérieurs nets des banques, qui ont plus que triplé par rapport au mois de juin, relève la même source.
S'agissant des créances nettes des institutions de dépôts sur l'administration centrale, BAM note qu'elles ont progressé de 3 %, suite principalement à l'augmentation des Bons du Trésor détenus par les banques.
Quant aux autres composantes de M3, il est précisé dans le document qu'elles se sont inscrites en hausse de 1% pour la monnaie, 1,2 % pour la monnaie scripturale, suite à l'accroissement des dépôts à vue auprès du Trésor.
En glissement annuel, l'agrégat M3 s'est accru de 4,9 %, soit le même niveau que celui enregistré en juillet 2011, une stabilité qui s'explique par des évolutions divergentes des composantes de M3.
La ventilation des actifs monétaires par secteur institutionnel fait apparaitre un ralentissement du rythme de croissance des actifs détenus par les ménages (de 7,1 % à 5,9 %) et une baisse de ceux des sociétés financières de 5,8 %, contre une hausse de 1,4 % en juillet 2011.
Par ailleurs, les créances sur l'économie ont marqué une progression de 7,3 %, contre 6,3 % un an auparavant, avec une légère accélération du rythme d'évolution du crédit bancaire qui s'est établi à 7,5 % au lieu de 7,2%.
L'examen du crédit par objet économique fait ressortir un accroissement de 22,4 % des crédits à la consommation contre 5,4 % et une baisse des prêts de trésorerie et immobiliers s'établissant respectivement à 14,4 % et 7,9 % contre 15,9 % et 8,8 %.
En ce qui concerne les autres sources de création monétaire, les avoirs extérieurs nets se sont contractés de 21,9 %, contre une hausse de 0,4 % en juillet 2011, alors que les créances nettes sur l'administration centrale ont marqué une progression de 52,4 % contre 6,6 %, attribuable à l'augmentation des détentions des Bons du Trésor par les autres institutions de dépôts.