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Cette situation constatée durant la dernière semaine du mois d’août, est due au fait que la Banque centrale a injecté un montant moyen de 73,1 milliards de dirhams, dont 57,5 milliards de dirhams à travers les avances à 7 jours sur appels d’offres au taux de 3%, et 15 milliards de dirhams par le biais des opérations de pension livrée à 3 mois. Ainsi, BAM a-t-elle procédé à trois opérations d’avances à 24 heures d’un montant total de 4,2 milliards de dirhams, précise la même source.
Dans le même sens, le taux d’intérêt moyen sur le marché interbancaire s’est élevé à 3,19%, en hausse de 4 points de base, tandis que le volume moyen des échanges s’est situé à près de 2 milliards de dirhams.
Ledit bulletin fait apparaître un ralentissement du rythme de croissance des actifs détenus par les ménages (de 7,1% à 5,9%) et une baisse de ceux des sociétés financières de 5,8%, contre une hausse de 1,4% en juillet 2011.
Pour leur part, les créances sur l’économie ont marqué une progression de 7,3%, contre 6,3% un an auparavant, avec une légère accélération du rythme d’évolution du crédit bancaire qui s’est établi à 7,5% au lieu de 7,2%, due à l’augmentation de la demande de crédit à la consommation, à l’occasion du mois sacré, de 22,4%, contre 5,4%.
S’agissant de l’agrégat monétaire M3, chiffré à 962,4 milliards de dirhams, il s’est inscrit en baisse de 0,3% en juillet contre une progression de 2,3% en juin, due à la baisse de 2% des créances sur l’économie selon les «indicateurs clés des statistiques monétaires» du mois de juillet publiés par BAM et dont nous avons publié le texte dans notre dernière édition.
Cette contraction des titres détenus par les banques et les OPCVM monétaires est imputée, selon des experts financiers, au fait que les entreprises marocaines sous pression du manque de liquidité ont retiré une partie importante de leurs dépôts auprès des banques. Ces experts s’attendaient à un retour à la normale, voire même à une augmentation, dès le mois dernier vu que la période à laquelle correspond ce rapport a coïncidé avec le Ramadan, un mois ou le consumérisme atteint son summum engendrant ainsi un mouvement de retrait de liquidités et une augmentation de l’octroi des crédits à la consommation.
Quant aux autres composantes de M3, il est précisé dans le document qu’elles se sont inscrites en hausse de 1% pour la monnaie fiduciaire, 1,2% pour la monnaie scripturale, suite à l’accroissement des dépôts à vue auprès du Trésor.
Pour ce qui est des créances nettes des institutions de dépôts sur l’administration centrale, BAM note qu’elles ont progressé de 3%, suite principalement à l’augmentation des Bons du Trésor détenus par les banques.
D’autre part, la même source signale aussi une baisse des prêts de trésorerie et immobiliers s’établissant respectivement à 14,4% et 7,9% contre 15,9% et 8,8%.
En ce qui concerne les créances nettes sur l’administration centrale, elles ont marqué une progression de 52,4% contre 6,6%, attribuable à l’augmentation des détentions des Bons du Trésor par les autres institutions de dépôts.