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Les géants d’Afrique ne sont cependant pas tous là. Un peu comme le signe d’un destin décadent, l’Egypte et le Cameroun et à un degré moindre le Sénégal, viennent à manquer à l’appel. Les autres, ceux qui ont réussi à se départir de la difficulté des « qualifs », ont été répartis par le sort en quatre groupe, A, B, C, D. Ils forment ainsi et pour reprendre des formules de circonstance des groupes de la mort (D), du sur-mesure (A), ou du jouable avec deux favoris et deux outsiders comme le B et le C.
Le groupe D avec le finaliste malheureux de la dernière édition, la Côte d’Ivoire (Eléphants), l’Algérie (Fennecs) de Vahid Hallihodzic qui a une dent envers les coéquipiers de Didier Drogba et du Ballon d’or Yaha Touré pour avoir été viré comme un malpropre, la Tunisie (Aigles de Carthage) qualifié in extremis et un revenant le Togo (Eperviers), est sans aucun doute le groupe qui attirera le plus l’attention. Les quatre équipes de leur niveau et de leurs stars sont des monstres du genre. Le moindre point pris dans ce groupe aura certainement son pesant d’or. Brrr.
Les mauvaises langues ont qualifié le groupe dans lequel figure le pays hôte, l’Afrique du Sud, de sur mesure. Mais qu’on se le dise, il reste l’un des plus difficiles avec des gabarits comme l’alter ego du Nord, le Maroc, l’invité surprise le Cap-Vert et l’autre Lusophone de service de cette CAN, l’Angola. Certes, les Bafana Bafana et le Maroc partent favoris mais attention à l’Angola qui depuis qu’il a goûté à la compétition n’en démord pas et au Petit Poucet le Cap-Vert (les Requins Bleus) qui a dompté les indomptables Lions du Cameroun. Ceux de l’Atlas, seuls félins présents au contraire des volatiles (aigles et autres éperviers), n’ont qu’à bien se tenir !
Le groupe C, est composé du champion en titre la Zambie (Chipolopolo), du Nigeria (Green ou Super Eagles) de retour après une absence remarquée au Gabon et certainement très revanchard, du Burkina Faso (Etalons) un peu à l’image de l’Angola (Antilopes noires) toujours présent à la compétition après l’avoir organisée et de l’Ethiopie qui n’est pas un inconnu au bataillon malgré sa très longue absence à ce stade là. Mine de rien, les Antilopes de Walya ont été sacré une fois rois d’Afrique en 1962 chez eux en Ethiopie. Mais les deux premiers cités ne devraient pas avoir trop de mal à passer.
Enfin dans le groupe B, il semblerait que le Ghana (Black Stars) est seul au monde avec des voisins de palier comme le Mali (Aigles) de la RD du Congo (Léopards) et du Niger (les Menas) tombeur des Pharaons d’Egypte. La seconde place qualificative que d’aucuns voient revenir au Mali devrait être cependant bien disputée.
Enfin, on ne se quittera pas sans mentionner le mérite des entraîneurs présents en Afrique du Sud et plus précisément les locaux qui sont au nombre de sept sur les seize présents, la part belle ayant été faite aux Français (5) le vétéran et spécialiste en la matière Claude Leroy ayant, en cette veille d’ouverture, quitté la direction de la R.D du Congo.
Que Dieu bénisse l’Afrique ! comme dirait l’hymne.