“Nous avons déjà fait baisser la criminalité. Nous sommes très confiants sur cette question. Et lorsque nous disons que nous sommes prêts pour le Mondial, nous incluons la sécurité”, a déclaré le président sud-africain.
“Nous sommes prêts pour protéger ceux qui viendront. Si certains sont sceptiques ou inquiets, ils doivent savoir que nous avons pris des mesures pour régler cette question”, a-t-il ajouté.
Jacob Zuma a également balayé les derniers doutes sur la préparation des stades et des installations pour les entraînements, assurant que tout serait achevé à temps pour accueillir la première Coupe du monde organisée en Afrique.
Les dix stades qui abriteront des matches du Mondial-2010, dont le coup d’envoi sera donné le 11 juin, sont quasiment achevés, deux seulement n’ayant pas encore été testés. “Nous avons fini certains stades quatre mois avant la date. Au départ, certains doutaient que nous arrivions à les achever”, a rappelé le président, qui a profité de sa visite pour se rendre au stade de Wembley, le temple du football anglais, où il s’est entretenu avec l’équipe britannique chargée de la candidature de l’Angleterre pour organiser le Mondial-2018.
Plus tôt, le président du Comité d’organisation de la Coupe du monde, Danny Jordaan, avait affirmé, à Londres, que le Mondial-2010 serait le plus rentable de l’histoire de la compétition. “Nous allons respecter notre budget de 423 millions de dollars”, a-t-il assuré, estimant que l’événement devrait générer 3,5 milliards de dollars.
M. Jordaan a démenti les affirmations de plusieurs médias sud-africains qui ont annoncé l’envoi par la FIFA de 40 conseillers pour seconder l’équipe organisatrice.
Il a également affirmé que l’avenir des stades construits spécialement pour le Mondial dépendait économiquement de leur utilisation par le rugby.
“Nous souhaitons que ces stades soient viables... et cela n’est possible que si le rugby se déplace dans ces nouveaux stades. Je pense qu’il le fera. Les stades (des équipes de rugby concernées, ndlr) ont été construits dans les années 50” a déclaré Jordaan.
Ainsi, à Durban, le tout nouveau stade Moses Mabhida, construit pour un coût de 3,1 billion rand (413 million dollars) est tout proche de Kings Park, l’enceinte de rugby des Sharks, que l’équipe du Super 14 n’a pas du tout l’intention de quitter. Or la nouvelle enceinte ne sera pas viable économiquement à l’issue du Mondial si elle ne trouve pas d’utilisateurs.
Idem au Cap, où le nouveau stade Green Point qui a coûté un billion de rand de plus que celui de Durban, n’intéresse pas l’équipe de rugby des Stormers ni celle de la Western Province, qui ont toutes deux annoncé rester dans leur stade centenaire de Newlands. “Cela provoque des débats plein d’émotion” a souligné Jordaan, ajoutant que celui soulevé par la construction “du nouveau stade de Wembley à Londres a duré cinq ans”.
“Au Cap et à Durban il ne fait que commencer” a conclu le président du Loc.