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"J'ai quitté mon rôle d'ambassadeur pour Nike que j'avais depuis 38 ans", a-t-il développé. La situation n'était "pas bonne pour l'IAAF et pas bonne pour Nike".
Mais les liens entre Coe et Nike ont soulevé nombre d'interrogations depuis l'élection en août de l'ancien champion olympique à la tête de l'IAAF, avec des soupçons concernant l'attribution des Mondiaux-2021 à Eugene (Etats-Unis), ville où est née la marque.
Le choix de la ville américaine avait été annoncé à la surprise générale en avril, alors que le processus classique d'étude des candidatures n'avait pas été respecté.
Exit donc, les 142.000 euros annuels estimés (100.000 livres sterling) que lui versait la marque à la virgule. Un geste fort surtout, alors que le poste de président de l'IAAF n'est pas rémunéré.
Mais l'ancien patron des Jeux de Londres, fin communicant, ancien député des Communes et Lord depuis 2000, connaît trop les conséquences dévastatrices des soupçons pour s'obstiner contre toute logique.
Ce geste symbolique doit lui permettre de se consacrer à l'essentiel: la lutte contre le dopage, générateur du plus gros scandale qui ait touché l'athlétisme avec les révélations début novembre de l'Agence mondiale antidopage (AMA) sur un +dopage organisé+ en Russie.
La seconde partie du rapport de l'AMA, qui doit être présentée début 2016, promet également d'être explosive pour l'IAAF.
Alors pour Coe, pour l'IAAF, et la Russie athlétique - suspendue et donc actuellement interdite de participer aux prochains JO de Rio dans neuf mois - le temps presse.
D'ailleurs, pendant la réunion du conseil de l'IAAF, la Fédération russe (ARAF) a fait savoir qu'elle renonçait à faire appel de sa suspension, ouvrant la voie à la remise à plat de son système antidopage.
"L'ARAF confirme qu'elle accepte que son rétablissement par le conseil en tant que membre de l'IAAF intervienne à la suite des recommandations de la commission d'inspection qui décidera si les critères ont été remplis", a écrit l'IAAF dans un communiqué.
L'IAAF n'a pas dévoilé pour le moment les mesures censées ramener la Russie dans le giron de l'instance internationale. Mais les grandes lignes en sont connues : briser l'omerta, prendre des mesures disciplinaires, lutter contre le trafic de produits, repenser le programme de lutte antidopage et structurer les instances de contrôles (agence nationale antidopage, laboratoire d'analyses), elles aussi mises au ban après la suspension de leurs accréditations par l'AMA.
La Commission d'inspection doit rendre ses conclusions avant la prochaine réunion du conseil de l'IAAF, fin mars à Cardiff. C'est probablement là que le sort de la Russie se jouera.