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Scalpel : Le courage de sa politique

Lundi 4 Février 2013

Scalpel : Le courage de sa politique
Vous vous en doutez, actualité oblige, le sujet de  la chronique concerne bel et bien la participation de la sélection marocaine de football à la CAN-2013. Si, pour son responsable en chef Rachid Taoussi, le séjour africain « a permis de dégager le "noyau dur" de cette équipe », pour nous autres, ici bled, de par sa nature, on en trouve après coup, bien du mal à le digérer. Indigeste qu’on vous dit !
Hier encore, promettait un Taoussi caressant le temps, la priorité serait donnée aux locaux. Aujourd’hui, à l’heure des bilans, en fait de promesses réalisées, nous n’avons récolté que des dédits en guise de lauriers.
Jugez-en ! Neuf enfants du cru ont traversé, tout d’espoir, le continent de son Nord à son Sud. Deux d’entre eux, pour l’événement, ont été exploités à bon escient, Lemyaghri et Achchakir, deux autres, Kaddioui et le rescapé Hafidi, au-delà du fait qu’ils aient été utilisés tels de vulgaires kleenex, ont démontré qu’ils valaient bien mieux que le statut de remplaçants que le sélectionneur a bien voulu leur conférer in fine.
Le restant des représentants du terroir, les deux gardiens, Askri et Zniti ainsi que le meilleur buteur de ce bon vieux championnat, Hamdallah et du latéral fassi du club qui a couronné Rachid Taoussi roi d’Afrique d’une saison, Nouçair, n’ont eu que leurs yeux pour mieux apprécier le précoce retour à la maison. Quant à Nemli, de cette « Africa » il en gardera certainement un de ses souvenirs les plus douloureux.
Que dire encore de ce safari « juste milieu » (ni victoire, ni défaite) sinon qu’on a, une fois de plus, ignoré et de loin,  la vertu mère de ce sport, à savoir l’humilité. En effet, alors que le ton est à la déception, d’aucuns et non des moindres parmi les responsables de notre sélection et donc, de notre élimination, s’accordaient un insultant cocorico, samedi en conférence de presse.
Comme aurait dit E. Zola : «Que répondre à ce terrible homme, dont la voix perçante, pareille à une voix de coq, sonnait le triomphe?».
Mohamed Jaouad Kanabi

Mohamed Jaouad Kanabi

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