-
Tenue de l’assemblée générale de la Peňa Madridista de Casablanca
-
Coupe du monde de Wingfoil Dakhla 2024: L'Espagnole Elena Moreno sacrée
-
Walid Regragui : La régularité et le travail sont les principaux critères de sélection en équipe nationale
-
Botola : Le huis clos à l’affiche
-
Medhi Benatia lourdement sanctionné
Hervé Renard, en prenant les destinées de l’équipe nationale, n’a, semble-t-il, pas perçu à sa juste valeur le caractère moral de la chute de la fable qui voudrait qu’être futé et judicieux comme un goupil, c’est prévoir, au regard de certains indices, les dangers et donc les éviter.
La fable en elle-même, c’est tout bonnement l’histoire d’un vieux lion qui, à défaut d’une force égarée par les outrages du temps, jouait de finesse avec le restant des animaux de la jungle pour s’en nourrir, en faisant mine d’être malade. Mais il n’avait jamais pu croquer du renard. A malin, malin et demi, ce dernier avait deviné aux nombreuses traces d’entrée devant la caverne et aucune de sortie que celui qui le visitait n’en ressortait pas vivant.
De là, à en devenir oiseau de mauvais augure, pour le nouveau venu qui s’est distingué d’une témérité hors norme, en rejoignant la meute, il n’y a qu’un pas à ne pas franchir. Loin de nous l’idée de dénigrement ou autre. A Hervé, tout renard ou non fût-il, nous souhaitons le meilleur bonheur du monde pour peu que l’on puisse en partager la gloire.
Cela étant, et pour en revenir à la réalité du terrain miné dans lequel s’est engagé le nouveau patron de l’équipe nationale, force est de constater que bien du travail attend le bonhomme. Loin d’être en jambes, et tout rusés soient-ils, nos Lions sont moribonds et affamés. D’ailleurs, cela fait belle lurette qu’ils ne rugissent plus, et la dernière fois qu’ils ont eu l’occasion de se faire entendre, Hervé était encore un renardeau. C’est dire les attentes.
Depuis le couronnement en Ethiopie en 1976 où le Maroc des Faras, Baba, Acila, Chérif, Zahraoui et autres, sous la houlette de Gheorghe Madarescu, avait remporté son seul titre majeur, bien d’autres avant Hervé Renard se sont essayés à peigner en vain la crinière de l’animal. La touffe de crins, parfois s’est hérissée certes, mais futilement ou si près du but, et ce dans tous les sens du terme.
Allez Hervé ! Redore-nous ce blason que l’on ne sait plus voir!