Samy Naceri : “J’ai failli mourir après la prison”

Alors qu'il a fait son grand retour à Cannes au côté d'Isabelle Huppert, Samy Naceri s’est confié dans "Le Parisien". L'occasion pour l'acteur de "Taxi" de revenir sur sa descente aux enfers.
C'est une seconde chance qui s'offre à Samy Naceri. Après plusieurs années de déboires judiciaires ayant débouché plusieurs fois sur des peines de prison, le comédien de Taxi, aujourd'hui âgé de 51 ans, est de retour avec Tip Top, un film dans lequel il donne la réplique à Isabelle Huppert et qui a fait partie de la sélection de la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes. Un come-back que Sami Nacery attendait avec impatience. "Mon métier m'a terriblement manqué", confie-t-il dans Le Parisien, assurant que "la machine est repartie plein pot".
Samy Naceri fait aujourd'hui un retour triomphant; pourtant ce n'était pas gagné d'avance. Le comédien revient même de très loin, comme il l'explique dans les colonnes du Parisien. "J'ai failli mourir après la prison, quand même. J'étais dans le coma, pendant quinze jours à la Salpêtrière en train de crever", raconte-t-il, évoquant les complications dues à sa greffe du foie, en 2010."Puis, en dépression (...) Si je me suis réveillé, c'est que la mort n'a pas voulu de moi...", estime-t-il.
Au sujet de ses nombreuses sorties, Samy Naceri ne dit pas grand-chose. Simplement que la célébrité peut parfois avoir de mauvais côtés. "Le succès de 'Taxi' m'est tombé sur la gueule. L'argent, la notoriété... C'est pas facile à gérer", explique l'acteur, qui se dit victime de personnes malveillantes. "Il y a des gens qui te font du mal. Tu fais des jaloux. Tous les moyens sont bons pour prendre ta place. Tu tombes dans les pièges...", déclare-t-il. Dans l'épreuve, Samy Naceri a pu compter sur le soutien des siens, et notamment de sa compagne, Audrey. "J'ai une femme qui m'aime, que j'aime, toujours là depuis cinq ans malgré tous les malheurs qu'on a eus", raconte-t-il. Interrogé enfin sur les risques d'un nouveau dérapage, Samy Naceri affirme : "On ne sait jamais mais je ne pense pas". Et de conclure : "Moi, je veux faire du cinéma".