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Samad Benalla : Je suis quelqu’un de simple. J’ai fait mes études à la Faculté de médecine de Rabat. Ensuite, je suis allé à Bruxelles où j’ai poursuivi des études en santé publique. Plus tard, je suis allé à Oxford university où j’ai approfondi mes connaissances sur les approches psychologiques, la psychothérapie et la sexologie. Je suis l’enfant unique d’un papa marocain et d’une maman libanaise. J’ai eu une enfance un peu difficile et une adolescence beaucoup plus difficile mais par la suite une vie d’adulte assez épanouie.
Est-ce que vous êtes satisfait de ce que vous avez réalisé ?
Pas vraiment, surtout quand je reçois des appels chaque soir pour parler de la violence à l’égard de la femme ou pour me dire qu’une personne a été violée, ou encore me dire qu’on a une certaine orientation sexuelle différente par rapport à l’autre.Je ne suis pas encore satisfait de mes réalisations parce que je me dis qu’il y a toujours un long chemin à faire et surtout au niveau des infections sexuellement transmissibles parce qu’on a une recrudescence et une propagation très importante de ces maladies au Maroc. Je sens que j’ai encore beaucoup de travail à faire pour pouvoir combattre ce fléau.
Quels sraient vos projets d’avenir ?
Pour moi, l’avenir, c’est abstrait. Mais mon objectif à court terme serait de poursuivre l’émission parce qu’on n’a pas encore atteint notre vitesse de croisière, on est toujours en train de construire, d’ajouter, d’animer et d’éliminer certaines choses pour pouvoir répondre aux attentes de nos auditeurs. C’est notre objectif principal. Personnellement, je voudrais recruter plus de personnes pour mieux servir nos jeunes auditeurs. Mon souhait à long terme est de fonder une famille. J’aimerais en créer une à Hit Radio.
Quel conseil pouvez-vous donner aux jeunes qui rêvent de faire la même carrière que vous ?
Le plus important est de faire des études, d’avoir une forte personnalité et d’être une personne qui sait ce qu’elle veut, sans complexe ni blocage d’esprit. Une personne qui ne connaît ni limites ni lignes rouges mais qui respecte les autres dans leurs différences. Une personne avec des principes et des valeurs. Une personne qui a de l’ambition et qui a une passion dans la vie. C’est cela la réussite.
Hit Radio émet sur de nouvelles fréquences en Afrique comme le Gabon et le Sénégal. Est-ce que vous allez prendre cela en considération ?
Oui, en effet. Le Gabon, le Sénégal et le Burundi captent nos fréquences. Après avoir ouvert une fréquence à Bangui en République Centrafricaine, Hit Radio poursuit son déploiement en Afrique subsaharienne par l’obtention de licences nationales au Gabon et au Sénégal. A l’occasion de la visite de Sa Majesté Mohammed VI au Gabon, la radio musicale a diffusé ses premières émissions à Libreville en partenariat avec Love FM sur le 107.3 avant d’installer ses propres antennes de diffusion dans la région. J’aimerais bien animer des émissions en Afrique si mon planning professionnel le permettait. Ce serait l’occasion de permettre aux jeunes africains de donner leurs points de vue et de discuter de leurs frustrations et problèmes.
En guise de conclusion, un mot pour vos auditeurs qui suivent votre émission.
Je leur dirais que je ne peux pas vivre sans l’amour, le respect et la confiance de ces auditeurs à mon égard. L’émission Samad Doc est une partie de moi, c’est une partie intégrante de la vie du doc. Je leur demande de continuer à établir ce lien et à le consolider. Il faut persévérer et entretenir la confiance qui existe entre nous.