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Visionnée plus de 43.000 fois sur Internet, cette chanson (amazigh-anglais) est un hymne à la liberté, à la beauté et à l’indépendance. Elle met en avant des images poétiques incarnant la sérénité de la nature et la volonté incommensurable de l’être humain d’aller au-delà de ses limites. Les paroles minutieusement sélectionnées et la voix suave et exotique de la chanteuse offrent une œuvre musicale d’une qualité exceptionnelle, lit-on dans une dépêche de la MAP. Saloua a grandi dans un milieu artistique par excellence. Son père est un artiste-peintre et ses frères sont de brillants musiciens. Elle s’est passionnée pour la guitare dès son jeune âge, en écoutant les répétitions des amis de son père, et elle a commencé à percer les mystères de cet instrument dès 2009.
Comme beaucoup de jeunes de sa génération, Saloua a su tirer parti des opportunités offertes par Internet et les réseaux sociaux en diffusant sur Youtube des “covers” et des reprises de chansons en rifain, en kabyle et en d’autres langues, rapporte la même source. Ses thématiques de prédilection ont trait à tout ce qui est humain et universel, tels que l’identité, l’amour, la liberté, la peine, entre autres. Pour les mettre en musique, elle essaie de combiner des instruments modernes (guitare, batterie, synthétiseur) et traditionnels “adjoun” (tambourin).
Constituant son propre groupe “Ariri band” et collaborant avec des groupes musicaux tels que “Thaghrasth” et “Thidrin”, Saloua a aussi participé à plusieurs évènements artistiques nationaux tels que Mawazine (Rabat), Twiza (Tanger), Anmugar (Al Hoceima), le Festival méditerranéen de la musique d’Al Hoceima et le Festival Thafra d’Al Hoceima. Saloua, qui étudie la philosophie à l’Université Abdelmalek Saadi (Martil) et la musique au Conservatoire de Tétouan, est actuellement en train de finaliser son premier album et de préparer un deuxième clip. Elle voit, décidément, grand: “J’aimerais bien avoir l’opportunité de chanter partout dans le monde”, a-t-elle conclu.