Remarquons, en passant, que le stand de l'IRCAM occupe l'une des plus grandes superficies au Salon. Les responsables de l'IRCAM n'ont ménagé aucun effort pour être à la hauteur de cet intérêt. Pas moins de 30 nouveaux livres sont proposés aux visiteurs, dont des traductions en amazigh de chefs-d'œuvre de la littérature mondiale, tels que « Le Spleen de Paris » de Charles Baudelaire, « Les Misérables » de Victor Hugo, « Les Fables » de Jean de la Fontaine et, last but not least, les célébrissimes « Roubayiat Al Khayam » traduits de la langue perse vers l'amazigh. A cela, il faut ajouter l'exposition de près de 120 ouvrages couvrant le domaine de la linguistique, la sociologie, l'éducation, etc. Au-delà du volet éditorial, le stand de l'IRCAM s'est distingué par l'organisation d'un forum de débat sur la culture amazighe de l'immigration. L'Institut amazigh a voulu apporter par cette initiative sa contribution au débat sur la création littérataire et artistique de la communauté marocaine à l'étranger, invitée d'honneur de la 16ème édition du Salon. Par ce débat, les responsables de l'IRCAM ont voulu rendre hommage à ces concitoyens qui « jouent un rôle important pour faire connaître le patrimoine culturel amazigh du Maroc à l'étranger ». La question de l'enseignement de l'amazigh dans les établissements scolaires nationaux n'a pas été en reste, elle a été au centre des activités de l'IRCAM au Salon. Des explications sont fournies sur place aux visiteurs, l'objectif étant de leur montrer les pas importants franchis par le Maroc pour enraciner l'enseignement de l'amazigh dans les écoles nationales. M. Boukous a indiqué à ce sujet que des ateliers sont organisés presque quotidiennement au stand de l'IRCAM pour l'apprentissage de l'alphabet tifinagh.
lire page 15