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Si les militants chinois des droits de l'Homme espèrent que l'attribution du prix Nobel de la paix à l'opposant emprisonné Liu Xiaobo aura un impact sur la lutte des autres dissidents réprimés par Pékin, les militants des droits de l'Homme et séquestrés sahraouis dans les camps de Tindouf espèrent également que la campagne internationale menée pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud aura des retombées positives sur leur situation et mettra fin à leur calvaire.
C'est ainsi qu'un évadé des camps de la tribu Sallam a exprimé l'espoir que suscite chez les habitants des camps le sursaut révolutionnaire de Ould Salma.
" Mustapha Salma est devenu l'idole des jeunes dans les camps. Il nous a permis de crier haut et fort ce que nous pensons depuis plusieurs années déjà ", a déclaré Sallami Hamma. Un jeune qui, comme ses compagnons d'infortune, a risqué sa vie pour regagner la mère-patrie à partir de Mahbès.
Ils étaient au nombre de 46, pour la majorité des Sallam. Hamma nous raconte que la libération de Mustapha n'était qu'un bluff. Il s'agissait tout simplement d'un effet d'annonce dans le dessein de détourner l'opinion publique et de mener une répression aveugle contre les Sallam, dont plusieurs ont été condamnés, arbitrairement à de lourdes peines et certains livrés à la police algérienne. C'est pour exprimer leur rejet de ce simulacre de procès où les juges et l'avocat de défense étaient désignés par le DRS, que 300 femmes ont attaqué la prison D'Hibia où leurs cousins, fils et maris étaient incarcérés.
Voulant réprimer ce soulèvement, les miliciens du Polisario ont été lynchés par les femmes faisant plusieurs blessés dans leurs rangs.
Pour apaiser les tensions, Abdelaziz a organisé un grand dîner auquel il a convié les notables et chioukhs de la tribu, non sans leur signifier qu'aucune des femmes n'était acceptée à ce dîner et que le procès des jeunes révoltés était une affaire d'hommes.
Ces mêmes propos tenus par Hamma Sallami qualifiant de bluff la prétendue libération de Oud Salma ont été soutenus par un autre membre du groupe, Yahdih Omar Charif. Ces deux déclarations sont identiques à celle du père de Mustapha, à partir de Washington où il est en visite à l'invitation du Leadership Council for Human Rights, une des principales organisations des droits de l'Homme aux Etats-Unis et où il a eu une série de rencontres avec des représentants de l'Administration américaine, des membres du Congrès, des ONG des droits de l'Homme, et des représentants des médias dont il a sollicité l'aide et le concours en vue de la libération de son fils. Cette libération qui, bien qu'annoncée par le Polisario, n'a pu être authentifiée par un contact avec l'intéressé.
Par ailleurs, les marches, les caravanes et les manifestations de soutien au militant de la liberté se poursuivent, à travers le territoire national et au niveau international. C'est ainsi qu'une caravane de solidarité avec Mustapha a quitté Marrakech pour Smara et Laâyoune. A Smara, les membres de cette caravane se rendront au domicile du père de Mustapha pour exprimer leur solidarité avec les membres de sa famille. Dans le même contexte, les chioukhs et notables sahraouis de toutes les provinces du Sud ont regagné Laâyoune avant de se diriger vers Dakhla où ils doivent organiser des marches de soutien à Ould Sidi Mauloud et au projet d'autonomie dans les provinces du Sud.