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Au soir de la 13e journée, le Bayern reste en tête avec 29 points devant Leipzig (26 pts), vainqueur contre Brême (2-0).
Schalke et Mönchengladbach suivent à 24 pts. Dortmund, avec 21 pts, sort du quatuor de tête, qui donnera un billet pour la Ligue des champions la saison prochaine.
Les Bavarois n'avaient plus perdu depuis la gifle (3-0) reçue à Paris en Ligue des champions contre le PSG le 29 septembre, qui avait entraîné le départ de Carlo Ancelotti.
Avec Heynckes, ils avaient jusqu'ici remporté neuf victoires en neuf matches, se qualifiant au passage pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions et reprenant la tête de la Bundesliga.
Mais avec sept joueurs majeurs blessés, les champions en titre n'ont pas su répondre au défi de Mönchengladbach samedi, qui a mis énormément de rythme et d'engagement, devant un public en fusion. Leur faible prestation et leur courte victoire à Anderlecht (2-1) mercredi en Ligue des champions avaient déjà alerté sur la forme actuelle de l'équipe.
Le Borussia a marqué par Thorgan Hazard (39e sur penalty) et Matthias Ginter (44e). Arturo Vidal a répondu pour le Bayern à la 74e minute (2-1).
"Nous avons perdu le match en première période", a déclaré Heynckes après le match. "Nous avons joué trop lentement, nous n'avons pas mis de rythme, Mönchengladbach a pu ordonner son jeu et bien jouer les contres. En deuxième période, ils n'ont pas eu une occasion, sauf sur un contre dans le temps additionnel".
Certains en Allemagne commencent à se demander si le Bayern n'est pas en train de payer l'intensification de l'entraînement depuis octobre, revendiquée par Heynckes pour rendre à l'équipe sa combativité.
Quoi qu'il en soit, les dirigeants du Bayern ont toujours les yeux de Chimène pour le "vieux" coach de 72 ans, et Uli Hoeness a déclaré cette semaine qu'il pouvait "tout à fait s'imaginer" que Heynckes reste encore en 2019, au-delà de la période convenue.
"L'ambiance a complètement changé avec Jupp", a dit Hoeness, "on prend du plaisir, tout le monde est sur un petit nuage, c'est un état d'esprit totalement différent". "Ça ne doit jamais arriver", a soupiré le coach de Dortmund Peter Bosz, visiblement accablé après le match. "Quand on mène 4-0, Aubameyang a une chance d'en mettre un cinquième. Puis nous avons arrêté de jouer au football, nous avons perdu la balle trop vite, nous n'avons pas utilisé les espaces. Mais je ne veux pas chercher d'excuses".
Le Borussia a signé son neuvième match sans victoire sur ses dix dernières rencontres, et Bosz semble désormais plus près que jamais de la sortie.
Avec des buts d'Aubameyang (12e), Stambouli contre son camp (18e), Götze (20e) et Guerreiro (25e), les Jaune et Noir avaient pourtant cru tenir enfin une victoire, dans ce derby de la Ruhr, mythique confrontation qui enflamme des générations de supporters depuis près d'un siècle.
Malédiction? Peur de gagner? Talent du coach de Schalke Domenico Tedesco, qui a fait deux changements dès la 33e minute? Dortmund a totalement perdu en deuxième période le contrôle du match, et a regardé ses visiteurs prendre confiance minute après minute.
Guido Burgstaller (61e), Amine Harit (65e), Caliguiri (86e) et Naldo (90+4) ont signé les buts de cette extraordinaire et improbable "remontada" à l'allemande.