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Pourquoi alors ce changement ? Qu’est-ce qu’il y a derrière la nouvelle marque ? Comment a-t-on trouvé ce nouveau nom ? Combien a coûté cette cure de jouvence et pour quels objectifs ? Au-delà des interrogations, cette opération de rajeunissement est à la fois nécessaire et difficile. Il est vrai que le marché marocain du crédit à la consommation est saturé avec une pléthore d’acteurs et d’offres similaires. A tel point que le consommateur, candidat à un crédit à la consommation, se perd dans la jungle des enseignes. Mis à part quelques mastodontes connus sur la Place, Salaf Chaâbi demeure un nain. Pourtant, la maison-mère, le Groupe Banque Populaire, est la première banque publique et deuxième en termes de haut de bilan, après Attijariwafa bank. La Banque centrale populaire -BCP-, organe centralisateur du Groupe, cotée à la Bourse de Casablanca, fait parler d’elle ces derniers temps, suite aux diverses opérations stratégiques de croissance externe menées avec succès (après la fusion-absorption de Upline Securities, et de Maroc Leasing).
Aujourd’hui, dans le secteur du crédit à la consommation, le Groupe Banque Populaire, dont l’identité visuelle devait subir un léger lifting, tente de se repositionner sur ce créneau à très forte rentabilité. En mettant en place «Vivalis» le Groupe cherche plus de différenciation. Un pari risqué si ce changement ne s’accompagne pas d’une amélioration de l’offre.
Pour le management, «Salaf Chaâbi» a fait son temps. «Vivalis» est une société de crédit dans l’air du temps, qui s’adresse à une cible jeune et moderne. S’appuyant sur ses expériences et sur le soutien de la maison-mère, «Vivalis» entend accompagner la jeune génération en mettant à sa disposition tout une panoplie de produits adaptés à ses besoins de consommation. D’ici là, la société va devoir se donner du temps pour que le consommateur (et le marché) s’adapte avec la nouvelle identité visuelle.