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M. Chbaâtou a obtenu 67 des 79 voix exprimées alors que 12 bulletins ont été annulés. La séance de vote a enregistré l'absence de six membres du Conseil.
Le Conseil, qui compte 85 membres, a également procédé à l'élection de neuf vice-présidents.
Dans une déclaration à la presse, M. Chbaâtou s'est dit fier de sa réélection pour un nouveau mandat à la tête du Conseil régional de Meknès-Tafilalet, affirmant sa détermination à aller de l'avant dans la mise en oeuvre des projets initiés avec la contribution de la région, notamment ceux destinés à la société civile.
Il a, par ailleurs, souligné que la séance d'élection s'est déroulée dans un «climat de responsabilité et de transparence consacrant les principes de démocratie».
Fils de résistants, cet amoureux de la nature est né en 1951 à Itzer dans la province de Khénifra. Après des études primaires et secondaires à Midelt, il se découvre des talents de sportif accompli d'abord en athlétisme puis en handball. Il sera même amené à participer à des compétitions de haut niveau. En France, où il est allé poursuivre ses études, il a continué ses activités sportives tout en entamant une carrière de militant au sein de l'Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM). Un autre trait de son caractère trempé et combatif qu'il tient de sa famille dont plusieurs membres étaient de farouches résistants à l'occupation française.
Son doctorat de troisième cycle en économie en poche, Said Chbaâtou rentre au pays où l'attend un poste de professeur à la Faculté de droit de Rabat et devient membre de l'Association des économistes marocains. Ses qualités de fin connaisseur en la matière lui ont valu d'être expert au Conseil national de la jeunesse et de l'avenir (CNJA) en tant que chargé des programmes de promotion de l'emploi en milieu rural. Il a également été consultant de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du programme des Nations unies pour le développement pour lesquels il a réalisé des études sur l'économie régionale du Haut-Atlas central (1985-1987) et sur le renforcement du système de planification au ministère de l'Agriculture (1987-1989).
L'Agence américaine pour le développement international (USAID) a eu également recours à ses services pour l'évaluation du capital agricole. Par ailleurs, il a occupé de hautes fonctions en tant que ministre. Ainsi et sous le règne de Feu Hassan II, il a été nommé ministre délégué chargé des Eaux et Forêts alors que S.M. Mohammed VI lui a confié le portefeuille du ministère de la Pêche maritime.