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Cette grande maison aux murs rose et blanc un peu décrépis avait logé la famille Galabru lorsque le père travaillait pour une société française participant à la construction du port de Safi, une ville bordant l’Atlantique entre Casablanca et Agadir.
Une plaque apposée au mur précise que Michel Galabru y «passa sa plus tendre enfance avant de rejoindre la France». «Il est revenu plusieurs fois, mais il n’a pas pu être là quand on a mis la plaque en cuivre», se rappelle Mme Lazard, qui raconte lui avoir donné, lors d’une visite, une photo d’enfance «de lui et son frère sur le dos de leur mère à plat ventre sur la plage de Safi».
Venu également déposer quelques fleurs, Abdelkader Berkallil témoigne de la tristesse de Safi, «d’avoir appris la mort» de Michel Galabru.
Comme bien d’autres, ce manutentionnaire qui l’avait croisé sur un tournage à Paris se rappelle surtout du plaisir d’avoir regardé «ses films avec Louis de Funès», en particulier ceux des “Gendarmes” tournés dans les années 1960, «qui ont fait rire tout le monde».