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Selon les organisateurs du Transsaharien, le choix de ces deux acteurs traduit la reconnaissance de leurs parcours singuliers, fructueux et diversifiés, dans le monde du cinéma, du théâtre comme à la télévision. C’est aussi une manière de les encourager à davantage de créativité.
« Nous veillons à mettre en valeur les efforts créatifs des professionnels de cinéma marocain. C’est dans ce contexte qu’intervient l’hommage rendu à ces deux comédiens de renom : Amine Ennaji et Saadia Ladib », indique Ahmed Chahid, directeur du FIFT de Zagora.
Lauréate de l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle, Saadia Ladib a joué dans plusieurs films, téléfilms et pièces de théâtre… Très jeune, elle a tenu des rôles importants comme dans les films « Les trésors de l’Atlas » de Mohamed Abbazi (1997), «Déjà vu» d’Aziz Salmy (1999), «Histoire d’une rose» de Abdelmajid R’chich (2000), « Les lèvres du silence» de Hassan Benjelloun (2001), «L’ombre de la mort » de Mohamed Mouftakir (2003)…
En 2007, Abdelhai Laraki lui a confié le rôle principal dans « Parfum de mer» pour lequel elle a reçu le prix du meilleur rôle féminin au Festival du film arabe à Rotterdam (2007). Elle a également obtenu le prix du meilleur second rôle féminin au 10ème Festival national du film (2008) pour sa prestation dans « Amours voilées» d’Aziz Salmy et le prix de la meilleure interprétation féminine pour son rôle dans «Pégase» de Mohamed Mouftakir au 11ème Festival national du film (2010).
Le grand écran a fait appel à nouveau à cette actrice qui est revenue en force, avec trois rôles différents dans les films de trois excellents réalisateurs : «Razzia » de Nabil Ayouch, « Larmes de sable » d’Aziz Salmy et «Burn out» de Nourdine Lakhmari.
Quant à Amine Ennaji, il reste aujourd’hui parmi les acteurs les plus sollicités par les réalisateurs de par le grand talent dont il a fait montre durant la dernière décennie, mais aussi grâce à l’amour des férus du grand écran.
Il a été surtout repéré comme grand acteur dans «Syngué Sabour, pierre de patience» (2012) d’Atiq Rahimi, «Salvation Army » (2013) et « A Mile in my shoes» (2016) de Said Khellaf, pour lequel il obtient le prix du premier rôle masculin, au Festival du film national de Tanger 2016. Pourtant, sa véritable découverte, c’est en 2010, lors du 11ème Festival du film national de Tanger où il décroche le prix du premier rôle masculin pour «Les oubliés de l’Histoire » de Hassan Benjelloun (Maroc), dans la compétition longs métrages.
Son parcours a commencé cependant en 1999 avec « Nage ta mère », la pièce de théâtre mise en scène par Chafik Shaïmi. Ensuite, Ii a multiplié les films et productions : «Sweat Rain» de Hakim Belabbes (2017), «Spuren der Rache» téléfilm allemand de Nikolai Müllerschön (2016), la série « Hmimou » (2015), la série américaine « Odyssey » (2015) où il joue le rôle du chef d’un groupe terroriste, «Open Desert », long métrage allemand de Robert Krause (2013), « L’armée du salut» d’Abdellah Taia (2013), «Les mécréants» de Mohcine Besri (2011), «Vers une nouvelle vie» d’Abdellatif Amajgag (2011) et l’épisode “Maroc” de la série française «Affaires étrangères» (2011).
Outre la rubrique hommage, la 15ème édition du FIFT prévoit une programmation riche avec notamment des compétitions diverses : Compétition officielle des longs-métrages, celle du prix du scénario dédiée notamment aux jeunes écrivains, et compétition entre jeunes réalisateurs de courts métrages dans la région.