Après deux ans de tournée internationale, le célèbre Saad Lamjarred revient, ce mois-ci, au Maroc pour présenter son spectacle «The SL Show», à Casablanca et Rabat.
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Dans les plus grandes villes arabes où il s’était produit, d'Alger à Dubaï, en passant par Tunis et Beyrouth, Lamjarred a, pour ainsi dire, fait un carton et sa tournée s'est jouée à guichets fermés. Ce sera, à coup sûr, le cas lors de ses deux prochains concerts au Royaume.
Saad Lamjarred, dont le tube «Lm3allem» a dépassé la barre des 236 millions de vues sur YouTube, un score qu’aucun artiste arabe n’avait atteint auparavant et que de nombreux artistes de renommée mondiale n’ont pu approcher, explique sa réussite et le succès fulgurant de ce titre par le travail collectif réalisé par son équipe, ainsi que par le dialecte qu’il utilise dans ses chansons, un dialecte jugé très proche de l’arabe classique. «Avec mon équipe, nous cherchions à intégrer dans cette chanson tous les ingrédients d’un tube. Je pense que le succès de la chanson se situe dans la nouveauté des textes, l’originalité de la musique mais également dans la qualité du clip réalisé par mon ami Amir Rouani», explique-t-il dans un entretien accordé au «Huffpostmaghreb». «Il est talentueux et nous sommes sur la même longueur d’onde. Nous avons échangé longuement pour finir par adopter l’idée d’un clip inspiré du Maroc des années 50, mais qui est aussi très actuel», précise le jeune chanteur, fils du célèbre chanteur et compositeur El Bachir Abdou et de la comédienne Nezha Regragui.
«En ce qui concerne le dialecte utilisé dans mes chansons, c’est ce que j'appelle le «dialecte blanc». C’est un compromis entre le darija marocain et les dialectes du monde arabe qui permet de nous faire comprendre du plus grand nombre», note le trentenaire dans ledit entretien. «C’est une stratégie que nous adoptons afin de diffuser la chanson au maximum. Je préfère initier le public arabe petit à petit au parlé marocain. Le dialecte de notre pays, contrairement au dialecte égyptien ou libanais, n’a pas été assez diffusé dans le passé. La solution aujourd’hui, c’est de le faciliter afin d’attirer un large public», explique-t-il, avant de conclure : «Quand on aura assez de reconnaissance, nous pourrons prendre nos aises et sortir des titres 100% marocains».
Notons, par ailleurs, que Saad Lamjarred a beaucoup d'estime pour ses parents et, partout où il passe, il ne rate aucune occasion pour le faire savoir.
Dernière en date : lors de son passage dans le talk-show «Houna Al Assima», diffusé sur la chaîne égyptienne CBC, samedi 26 décembre dernier, le jeune musicien est même venu accompagné de ses parents. Lamjarred père et fils n’ont pas hésité à chanter en direct «Aziz ou ghali», qui figure dans le dernier album de l’artiste, avant que sa mère n’exprime publiquement sa fierté de voir son fils devenir une star mondiale incontestable.