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Les courses ont eu un impact négatif sur cette race, car il y a des courses destinées à l’arabe barbe, cheval issu du croisement des races arabe et barbe. L’impact négatif est dû au fait que les éleveurs ne voulaient plus produire de chevaux barbes mais ont préféré un croisement pour obtenir des chevaux arabo-barbes destinés aux courses, car l’usage du barbe est très réduit. Cette situation a fait que le nombre de juments barbes est quasiment réduit; on parle de près de 500 juments au Maroc. Si cette situation venait à perdurer, la race barbe qui fait partie intégrante de l’histoire du Maroc et son patrimoine équin risque quasiment de disparaître. C’est pourquoi dans le cadre de la stratégie du développement de la filière équine, il faut avoir une stratégie volontaire visant à court terme la sauvegarde du cheval barbe et son développement à moyen terme. L’argent drainé par les paris, tant au niveau du PMU français que celui des courses marocaines, doit servir également au développement des races hors courses et des autres usages du cheval (sport équestre, Tborida, endurance balade, tourisme équin, entre autres).
Dans ce cadre, il est incompréhensible que les primes à la naissance pour le cheval barbe, soient moindres que pour les autres races.
La politique d’identification des chevaux (ITI : Inscription au titre initial) gagnerait à être plus périodique et sur l’ensemble des régions du Royaume et qu’elle doit réellement tenir compte des vraies caractéristiques du cheval barbe. Il faut mettre un terme aux réclamations qui fusent, ici et là, lors de campagnes d’identification et de manifestations des shows.
La sauvegarde et le développement de la race barbe doivent se baser également sur l’achat d’étalons barbes à haute valeur génétique et la mise à disposition des éleveurs de ces étalons au niveau des régions et des localités où existe ce cheval.
L’amélioration génétique de la race barbe passe également par la semence congelée et la région des centres concernés. Il est inconcevable d’avoir un seul centre de mise en place de la semence congelée dépendant de la SOREC.
Normalement, la SOREC qui dispose de moyens financiers et d’études qu’elle a réalisées, devrait présenter des éléments de réflexion dans le cadre d’un contrat-programme en partenariat avec les socio-professionnels, envisagé depuis un certain nombre d’années.
L’argent doit aller en priorité à l’élevage et aux chevaux, n’est-ce pas?
A suivre