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Ces entretiens interviennent à l’occasion de la visite officielle qu’effectue SM le Roi Abdallah II de Jordanie au Maroc et qui illustre la profondeur et la qualité des relations bilatérales, fondées sur un partenariat solide et pérenne.
Le même jour, le Souverain et S.M le Roi Abdallah II ont inauguré au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, la manifestation culturelle et artistique dénommée “L’Afrique en Capitale”.
Le Souverain jordanien a, par ailleurs, reçu jeudi à sa résidence à Rabat, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, le président de la Chambre des représentants Habib El Malki, et le président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamach.
Prochaine réunion à Rabat
de la commission parlementaire
mixte Maroc-UE
A signaler, par ailleurs que la dynamisation de l’action parlementaire sera au centre de la prochaine réunion de la commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne, qui aura lieu les 18 et 19 avril prochain à Rabat.
« Les parlementaires marocains et européens échangeront, lors de la réunion de Rabat, de nombreux sujets d’intérêt commun, dont le modèle marocain de formation des imams, qui suscite un grand intérêt auprès des européens », selon Abderrahim Atmoun, président de la Commission parlementaire mixte Maroc-UE.
Soulignant l’importance de la commission parlementaire mixte dans le renforcement des relations entre Rabat et Bruxelles, il a indiqué, au terme d’une réunion, jeudi à Bruxelles, de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au Parlement européen, que la prochaine réunion de la commission mixte se penchera également sur l’ouverture du Maroc sur l’Afrique.
De son côté, la présidente de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb, Inés Ayala Sender, a souligné que la réunion de Rabat permettra de débattre d’un nombre de sujets, notamment la lutte contre l’extrémisme et la formation des imams, mettant à cet effet l’accent sur la ‘’singularité’’ du modèle marocain en la matière.
La politique migratoire sera également présente lors de cette réunion, a indiqué l’eurodéputée, qui n’a pas manqué de saluer les efforts du Maroc en matière de régularisation de la situation des migrants. Les parlementaires discuteront aussi d’autres thématiques, notamment la régionalisation avancée et la consolidation des relations économiques et sociales avec le Maroc, qui est un partenaire ‘’très important’’ pour l’Europe, a-t-elle conclu.
Séminaire sur la démocratie
participative
Il convient également de rappeler qu’un séminaire sur le renforcement des capacités et des mécanismes administratifs d’interaction de la Chambre des conseillers avec la société civile et la démocratie participative a été organisé, jeudi à Rabat, en présence de plusieurs intervenants nationaux et internationaux.
Intervenant à cette occasion, le président de ladite Chambre, Hakim Benchamach, a indiqué dans ce cadre que ce séminaire vise à approfondir la réflexion sur les moyens à même d’améliorer l’interaction entre celle-ci et les organisations de la société civile, ainsi que de partager les expériences et expertises liées aux prérogatives de la Chambre, ainsi que de promouvoir la gouvernance gouvernementale.
La Chambre aspire à mettre en place un cadre organisationnel adéquat et conforme à la nature et aux rôles de notre institution, à même de permettre l’ouverture de cette dernière sur son entourage, a-t-il affirmé.
Cette conception intégrée sera présentée au bureau de la Chambre pour être adoptée, et qui s’assigne parmi ses objectifs la mise à jour de l’organigramme de l’institution, a-t-il noté, précisant que la Chambre réfléchit à mettre en place une base de données pour associer les associations, chacune selon sa spécialité, pour améliorer et enrichir les missions de la Chambre et rationaliser sa gouvernance parlementaire.
Pour sa part, le directeur exécutif de l’ICNL, Dima Jweihan, a salué le rôle de la Chambre des conseillers en matière d’institutionnalisation de la relation entre les pouvoirs publics et la société civile, ainsi que son soutien de la complémentarité entre la démocratie représentative et participative.
De son côté, Catherine Vergassen, assistante auprès de la commission des pétitions du Parlement écossais, a relevé que le processus de présentation des pétitions est souple dans son pays, à savoir la présentation par les concernés d’une proposition de pétition, la mise en place d’un fonctionnaire-assistant pour une révision préliminaire de la pétition, la vérification par les fonctionnaires-assistants de la conformité de cette pétition aux critères, la rectification de cette pétition par les personnes concernées le cas échéant, et enfin la publication du document sur le site officiel du Parlement et sa programmation pour l’examen.
Les références nationales et internationales de la gouvernance parlementaire, l’organigramme de la Chambre des conseillers et l'adéquation de ses mécanismes et ses fonctions administratives avec les dispositions de son règlement intérieur liées aux relations avec la société civile et la démocratie participative, sont parmi les principaux sujets qui ont été débattus lors de cette rencontre.