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A cette occasion, le Président Nana Akufo-Addo a prononcé un discours et allumé la flamme perpétuelle de l’indépendance.
L’apothéose des manifestations a été marquée par le traditionnel défilé civil et militaire à la place de l’indépendance.
Faisant partie des pays d’Afrique noire à accéder à la souveraineté, l’ex-Gold Coast est devenu le Ghana sous le Premier ministre, Francis Kwame Nkrumah, qui est un des hommes politiques les plus populaires d’Afrique.
A cours de la nuit du 5 au 6 mars 1957, à minuit exactement, le drapeau britannique, «l’Union Jack», a été remplacé par le drapeau du Ghana, qui est de couleur rouge-vert-jaune. Des cérémonies furent organisées dans tout le pays, douze ministres et chefs de gouvernement, ainsi que trente-neuf représentants de pays étrangers participèrent aux festivités célébrant la naissance du nouvel Etat africain.
La duchesse de Kent était venue assister au nom de la reine d'Angleterre, qui ajoute désormais à ses titres celui de "Reine du Ghana", à la reconversion de l'ancienne colonie en dominion de l'Empire britannique.
Kwame Nrumah a été alors porté en triomphe dans les rues d’Accra où 100.000 personnes s’étaient massées. « Liberté, liberté, plus de Côte d’Or, vive le Ghana », scandèrent-elles à l’unisson.
Par ailleurs, il convient de rappeler que S.M le Roi a effectué une visite officielle à Accra en février dernier et présidé avec le chef de l’Etat ghanéen, Nana Akufo-Addo, la cérémonie de signature de 25 accords de coopération bilatérale dans plusieurs domaines.
Cette visite qui est la première du genre effectuée par un Roi du Maroc au Ghana, a permis d’approfondir les relations entre les deux pays et ouvert la voie au partage avec ce pays ami du savoir-faire et de l’expertise marocains dans plusieurs domaines d’activités économiques.
Qualifiée par la presse locale et internationale d’évènement exceptionnel, cette visite a ainsi permis de donner une forte impulsion aux relations bilatérales et de booster le partenariat maroco-ghanéen. Ceci d’autant plus que les échanges commerciaux bilatéraux qui ont enregistré, de 2006 à 2010, une progression annuelle moyenne de 33% pour une valeur globale de 76 millions de dollars en 2010, dont 70 millions de dollars d’exportations marocaines, restent en deçà des potentialités réelles des deux pays. Aussi les autorités ghanéennes ont-elles fait part, à maintes occasions, de leur souhait de bénéficier de l’assistance du Maroc et de son expertise notamment dans les télécommunications, le transport aérien, la formation professionnelle en matière touristique, ainsi que dans les secteurs du bâtiment, des textiles, de l’agriculture et de la pêche. C’est désormais chose faite.