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Bombardier, troisième constructeur au monde à fabriquer des avions, produit aussi des trains. En novembre dernier, il avait décidé de rejoindre le club des industriels de l'aéronautique opérant au Royaume tels les Safran (SNECMA) producteurs de moteurs (Airbus et Boeing), EADS Sogerma (aménagement des cabines et sièges cockpit), du spécialiste du câblage Matis, d'Aircelle, Sefcam, Dion, Creuzet, Souriau, ou OB Electronique d'autres producteurs performants de composants aéronautiques, en s'implantant dans la zone franche de Nouaceur dite zone des « industriels exigeants » ou le Midparc Casablanca Free Zone.
Aujourd'hui, Bombardier vient concrétiser le projet initié par le gouvernement sortant via Ahmed Réda Chami, ancien ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies et l'ex-Trésorier du Maroc Salaheddine Mezouar, en signant avec 'Midparc Investment', société de portefeuille et de gestion immobilière marocaine, un contrat d'acquisition des terrains nécessaires à son activité.
En rejoignant le paysage avionique au Maroc, Bombardier s'y retrouve amplement puisqu'il bénéficiera d'avantages énormes dont notamment une main-d'œuvre à moindre coût et surtout de facilités fiscales. En effet, il sera exempté d'impôts les cinq premières années de son activité avant que de payer 8,75% les vingt années suivantes puis au-delà, le double soit 17,50%. En outre, l'avionneur, à tout moment, pourra rapatrier ses profits et ses capitaux. Il sera par ailleurs exonéré de la TVA et des droits de douane et pourra disposer de facilités douanières. D'ici 2020 Bombardier compte créer quelque 850 emplois directs et 4500 autres, indirects. Dans un premier temps, l’avionneur compte se développer en usinant des composants de dernière génération avant de poursuivre son programme, par une unité d'assemblage de pièces d'avions. Ce projet qui a tout du «gagnant-gagnant» est tout bénef pour nous autres.