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Royal Air Maroc conforte sa position dans la bataille pour le contrôle du ciel africain

RAM desservira N’djamena, lancera une nouvelle ligne «Casablanca-Abuja» et augmentera la fréquence de «Casablanca-Accra»

Samedi 17 Mai 2014

Royal Air Maroc conforte sa position dans la bataille pour le contrôle du ciel africain
Consciente du grand potentiel de croissance offert par le marché africain de l’avisation, la Royal Air Maroc (RAM) poursuit son offensive commerciale sur ce dernier. En effet, la compagnie vient d’annoncer le renforcement de son réseau en Afrique qui devra désormais s’élever à 31 destinations dans le continent, indique un communiqué de la compagnie parvenu à Libé.
Ainsi, à partir du 17 juin prochain, la RAM desservira N’djamena, capitale du Tchad, à raison de trois vols par semaine et lancera, en décembre prochain, une autre nouvelle ligne qui reliera Casablanca à Abuja (capitale du Nigeria) avec trois vols hebdomadaires. Tous ces vols seront opérés en Boeing 737 nouvelle génération. 
La compagnie nationale augmente, ainsi, son offre sur le Nigeria relié déjà avec le Maroc par la liaison Casablanca-Lagos, selon le communiqué qui a précisé que cette ligne sera renforcée avec la programmation, à partir de juin 2014, d’un vol quotidien direct au lieu de cinq par semaine qui faisaient escale auparavant à Cotonou (Bénin). 
Par ailleurs, l’augmentation des vols entre le Royaume et la capitale du Ghana passent à sept par semaine au lieu de cinq vols hebdomadaires combinés. Les passagers des vols à destination d’Accra feront désormais le déplacement sans faire escale a Lomé (Togo). 
En outre, la RAM augmentera son offre sur Londres, au départ de Casablanca, en passant de 10 à 14 vols par semaine. Ce renforcement des vols sur les deux aéroports de la capitale anglaise (Gatwick et Heathrow) permettra aux passagers des vols de Lagos, Abuja et Accra de bénéficier de meilleures opportunités de connexions avec la Grande-Bretagne qui abrite une importante communauté issue du Nigeria et du Ghana. 
La compagnie s’inscrit, donc, dans la stratégie visant à faire du Maroc et de sa capitale économique un hub panafricain et une passerelle vers le marché africain pour les investisseurs.
Rappelons, dans ce sens, que la RAM  a signé le lundi 21 avril, un partenariat à vocation panafricaine avec la place financière de Casablanca (Casa finance city). Ce partenariat ouvre ainsi dans des conditions avantageuses près de 80 destinations mondiales dont 30 africaines aux entreprises ayant choisi d’s’installer leur base africaine dans la capitale économique du Royaume. 
Parmi les 43 institutions ayant obtenu le statut CFC, l’on compte notamment BNP Paribas, le Boston consulting Group (BCG) ou encore la Coface. Royal Air Maroc transporte déjà plus de 6 millions de passagers par an et la ville de Casablanca est l’un des plus grands hubs aériens africains pour les flux de transport entre l’Afrique et l’Europe.
La compagnie nationale souhaite ainsi consolider sa position de leader en direction des 30 destinations africaines vers lesquelles elle transporte 1,2 million de passagers par an, étant donné que l’Afrique constitue 25% du chiffre d’affaires de la RAM.
Néanmoins, les transporteurs africains et internationaux ne sont pas en reste et développent des stratégies de développement dans un marché de plus en plus concurrentiel. 
Une donne qui n’échappe pas au top management de la compagnie nationale qui a, donc, vu d’un bon œil le fort potentiel de croissance de ce marché qui pourrait devenir l’un des plus importants du monde.
Les spécialistes s’attendent d’ici 2031 à un triplement du trafic voyageur. Ce trafic, indique-t-on, augmentera considérablement sous l’effet de la croissance économique africaine, de l’urbanisation, de la libéralisation du secteur et du développement du tourisme. Ce qui explique pourquoi ce marché potentiel se trouve au cœur des stratégies de grands transporteurs aériens du monde.
«Le transport aérien n’est nulle part plus important qu’en Afrique», aime répéter le président de  L’Association internationale du transport aérien (IATA).
Ces mots résument à eux seuls la situation du transport aérien dans le continent noir. Les possibilités qui y sont immenses, tout autant que les obstacles, sont au centre des intérêts des grandes compagnies aériennes mondiales.

Mohammed Masmoudi

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