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Le Maroc a fait un travail "très utile et très important", car il a aidé à faire la "liaison entre les pays" de la région, a souligné à la MAP, M. Prodi, à l'issue d'un débat du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation au Sahel.
A cet égard, a-t-il poursuivi, le Royaume a su "considérer le Sahel (...) en tant que région entière qui nécessite une stratégie coordonnée".
Un point sur lequel a insisté la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité de l'ONU qui a appelé les Etats de la région, notamment le Maghreb à intensifier la coopération et la coordination interrégionales en vue de mener une lutte globale et intégrée contre le terrorisme, la prolifération de toutes les armes et la criminalité transnationale organisée.
La déclaration présidentielle lue par l'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil pour le mois de décembre, a également salué à cet égard la "tenue, à Rabat les 13 et 14 novembre 2013, de la deuxième Conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières entre les Etats du Sahel et du Maghreb" et pris "note des conclusions qui en sont issues".
Dans son intervention plus tôt devant les Etats membres de l'Organe exécutif, Gérard Araud, a estimé essentielle la "confiance" entre "tous les Etats de la région" sans laquelle "nous ne pourrons pas apporter une réponse coordonnée aux défis transnationaux. La confiance entre tous les Etats concernés, entre Etats d'Afrique de l'Ouest, entre Etats du Maghreb, entre Etats d'Afrique de l'Ouest et du Maghreb, est cruciale pour s'attaquer collectivement aux défis de la région".
En matière de "sécurité particulièrement, les groupes terroristes et les trafics dans la région ne connaissent pas de frontières, du Nigeria à la Libye en passant par le Mali, le Niger ou l'Algérie, ce qui rend d'autant plus nécessaire une approche coordonnée", a ajouté l'ambassadeur de France, lors de ce débat en présence notamment du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, du président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, ainsi que des représentants de l'Union européenne, saluant à cet égard la tenue de deux conférences sur les frontières dont celle de Rabat en 2013.
Dans son intervention devant les Quinze, l'ambassadrice d'Argentine à l'ONU, Maria Cristina Perceval, a apporté, pour sa part, l'appui de son pays, à la "vision du Maroc" en ce qui concerne la gestion intégrée des frontières de la région.