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A en croire le quotidien El Mundo, le ministre espagnol de l’Industrie, de l’Energie et du Tourisme, José Manuel Soria, a annoncé, samedi, qu’il allait présenter ses excuses au gouvernement marocain pour l’attitude du gouvernement autonome des Iles Canaries ait à propos des prospections pétrolières annoncées par le Maroc.
« J’ai entendu Rivero (président du gouvernement autonome des Iles Canaries) dire, au moment où il visitait le Royaume, que les autorités marocaines lui avaient affirmé que le Maroc n’accordait aucun intérêt aux prospections et qu’il n’allait pas en effectuer. C’est pour cela que je n’arrive pas à comprendre pourquoi il se dit préoccupé lorsque le Maroc annonce le contraire ». Car, selon ce responsable, la prospection pétrolière que mène le Royaume dans ses eaux territoriales est une affaire souveraine et le président canarien n’a pas le droit de s’immiscer dans les affaires intérieures de ce pays.
A noter que les autorités des Iles Canaries s’opposent fermement à toute prospection pétrolière depuis que le gouvernement central espagnol avait publié au Bulletin officiel une étude d’impact des prospections pétrolières que compte effectuer Repsol dans les Iles Canaries (surtout Lanzarote et Fuerteventura) sur l’environnement surtout que l’économie de ces Iles dépend largement du tourisme. Mais cette opposition ne date pas d’aujourd’hui, car les autorisations de forages ont été accordées par le gouvernement de José Maria Aznar (Parti populaire) en décembre 2001. Mais face à l’opposition des autorités canariennes à ces prospections à cause des dégâts qu’elles pourraient causer à l’environnement, le gouvernement socialiste a gelé ce projet qui renaît avec l’arrivée du Parti conservateur au pouvoir et la désignation du Canarien, José Manuel Soria, comme ministre de l’Industrie, de l’Energie et du Tourisme du gouvernement présidé par Mariano Rajoy.Pis encore, il y a quelques jours, un journal canarien, El Dia (le jour), avait enfoncé davantage le clou, en soulignant que «les "eaux canariennes" dont parle souvent le chef du gouvernement autonome canarien Paulino Rivero "sont marocaines parce qu'elles se trouvent dans la zone économique exclusive du Maroc ».
« Non seulement nous ne sommes pas maîtres de notre terre, mais les eaux qui entourent chaque île ne nous appartiennent pas non plus. Même les 12 milles sont des eaux espagnoles car nous sommes une colonie et au-delà de cette limite, ce sont des eaux marocaines puisqu’elles sont ainsi définies par le droit international maritime », explique le quotidien dans son édito.
Malgré la résistance des autorités des Iles Canaries, le gouvernement espagnol s’est montré déterminé à aller de l’avant pour mener à terme la prospection pétrolière dans cette zone, car elle pourrait réduire la facture pétrolière. Et selon les estimations de Respol, les gisements pourraient contenir 1400 millions de barils et il est probable qu’ils produisent 140.000 barils par jour, ce qui représente 10 % de la consommation espagnole en hydrocarbures. « Une quantité sans précédent en Espagne », a conclu le quotidien El Pais.