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Les projecteurs se sont braqués de nouveau sur ce parti quand des médias annoncent la participation en Turquie de Nabila Mounib à une rencontre aux côtés de groupes politiques islamiques. Bien qu’elle avance au début l’argument de sa participation en tant qu’académienne, ses détracteurs répliquent qu’elle n’a aucun profil académique lui permettant de faire part d’une telle rencontre. « Personne ne peut nier une certaine image positive apportée par Mounib au PSU, mais de là à développer la mauvaise habitude de prendre seule les décisions qui s’imposent, c’est difficile à admettre», indique un membre du parti.
Mais pourquoi donc n’aurait-elle pas le droit vu son statut de SG du parti ? Les opposants à une telle démarche s’appuient sur des documents du dernier congrès du parti. Trois membres du bureau politique ont signé une lettre adressée aux membres du Conseil national où ils informent ces derniers que le BP, lors de sa dernière réunion, avait accepté de joindre au communiqué consacré à la rentrée un paragraphe soulignant que la ligne politique du parti se positionne contre le « fondamentalisme makhzénien » tout comme le « fondamentalisme islamique », sauf que Nabila Mounib a choisi de l’occulter et de ne rien publier.
En effet, l’on parle d’une succession de décisions individuelles où elle oublie ou feint d’oublier les institutions du parti, tout comme l’incident de son voyage en Suède pour présider une délégation qui entendait défendre la question du Sahara. « Nous sommes liés par des accords avec d’autres partis au sein de la Fédération, et de tels actes politiques méritent la concertation, voire uniquement l’information, mais la secrétaire générale du PSU n’informe personne », dixit un dirigeant du parti du Congrès national.
Et d’ajouter : « Comment admettre cet acte alors que le PSU vient de publier un communiqué après la grande marche de Rabat au sujet du Rif, et dans lequel il souligne sa ligne politique contre toute coordination avec des partis islamiques, en réaction à la participation du SG de l’un des partis de la Fédération de gauche ».
Pour un observateur au fait des affaires de ce parti, les querelles actuelles dépassent de loin la question de la participation de Mounib à une telle rencontre et reflètent plutôt la nature de ce parti, composé de groupes non encore intégrés totalement dans une seule formation, et qui agissent toujours en groupes distincts, plus de quinze ans après leur première union !» .