Autres articles
-
Où se cache la vie extraterrestre ?
-
Environ 15% des terres cultivables dans le monde sont contaminées aux métaux lourds
-
En Espagne, un village veut sauver ses oliviers face à l'essor du photovoltaïque
-
Le recyclage du plastique stagne à moins de 10% des volumes produits dans le monde
-
L'Afrique du Sud appelée à agir vite contre la crise du féminicide
Les meilleurs amis sont-ils mauvais pour le développement des enfants? Un article du New York Times estime qu'en encourageant les enfants à se trouver un meilleur ami, on les encourage à former des bandes desquelles d'autres sont nécessairement exclus, ce qui à terme peut les amener à des victimisations. Une conseillère scolaire américaine explique ainsi que lorsqu'ils voient deux enfants se lier d'une amitié très exclusive, les éducateurs de son école tentent de les convaincre de se créer de grands groupes d'amis et de ne pas être possessifs.
L'article note que cette dernière tendance s'inscrit dans un mouvement plus large au sein duquel les adultes interfèrent beaucoup plus qu'avant dans la vie sociale des enfants. Dans une colonie de vacances, des «coachs d'amitié» séparent les enfants «trop» proches pour les faire sociabiliser avec d'autres jeunes... D'autres psychologues interviewés par le New York Times s'opposent à cette façon d'envisager les meilleurs amis:
Est-ce qu'on veut encourager les enfants à avoir toutes sortes de relations superficielles? Est-ce vraiment ainsi que nous voulons élever nos enfants? Imaginez les implications sur les relations amoureuses. On veut que les enfants deviennent doués pour se créer des relations proches, et non pas superficielles.
The Atlantic a fait le tour des réactions à l'article sur les blogs pour la plupart conservateurs, qui condamnent tous cette idée «d'experts de gauche». La National Review y voit une dérive de «l'Etat-nounou»:
Les experts du social veulent vous dire quoi manger, quoi boire, comment conduire, comment parler, comment penser. Parfois ils ont raison, et en tant que père d'un jeune enfant, je concède tout à fait que les cliques peuvent être malsaines et méchantes. Mais là, c'est pousser le bouchon un peu loin.
L'article note que cette dernière tendance s'inscrit dans un mouvement plus large au sein duquel les adultes interfèrent beaucoup plus qu'avant dans la vie sociale des enfants. Dans une colonie de vacances, des «coachs d'amitié» séparent les enfants «trop» proches pour les faire sociabiliser avec d'autres jeunes... D'autres psychologues interviewés par le New York Times s'opposent à cette façon d'envisager les meilleurs amis:
Est-ce qu'on veut encourager les enfants à avoir toutes sortes de relations superficielles? Est-ce vraiment ainsi que nous voulons élever nos enfants? Imaginez les implications sur les relations amoureuses. On veut que les enfants deviennent doués pour se créer des relations proches, et non pas superficielles.
The Atlantic a fait le tour des réactions à l'article sur les blogs pour la plupart conservateurs, qui condamnent tous cette idée «d'experts de gauche». La National Review y voit une dérive de «l'Etat-nounou»:
Les experts du social veulent vous dire quoi manger, quoi boire, comment conduire, comment parler, comment penser. Parfois ils ont raison, et en tant que père d'un jeune enfant, je concède tout à fait que les cliques peuvent être malsaines et méchantes. Mais là, c'est pousser le bouchon un peu loin.