

Oui, mais pour qu’il en soit ainsi, il faut bien que toutes ces réformes et ces projets ne restent pas lettre morte. Il faut surtout qu’ils aboutissent et qu’ils permettent d’atteindre les objectifs fixés.
L’une des rares réformes, cependant, à avoir, plus ou moins, été mise en application, c’est celle concernant les adhérents.
Le football national ne pouvait plus supporter ces assemblées de clubs où tout le monde se tirait dans les pattes quand joueurs, encadreurs ou supporters, voire même de parfaits intrus s’accaparaient la parole pour débiter insultes et obscénités, entre autres inepties. Il fallait bien trouver une alternative. La solution, avait-on conclu, ne pouvait venir que de l’adhérent. Aujourd’hui, avec toutes ces années passées, on peut parfaitement avancer que l’on est bien loin de la solution rêvée.
Bon nombre de ces équipes dites d’élite ne comptent pas plus d’une petite poignée d’adhérents et là, il ne faut surtout pas chercher à se comparer au Real ou au Barça, encore moins à Al Ahly et Zamalek d’Egypte.
Il y a pire avec cette catégorie d’adhérents qui sont loin d’être une minorité et qui continuent de sévir comme à la « belle » époque où les fauteurs de troubles faisaient la loi en se croyant tout permis, rien que parce qu’ils s’acquittent, à moins que l’on règle pour eux, d’un certain montant annuellement.
Est-ce une coïncidence, si des équipes comme l’ASFAR ou même l’OCK, n’ont pas ce genre de problèmes alors que l’exemple devait plutôt venir des clubs les plus populaires du football national, le Raja et le Wydad ?