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L'Economiste souligne que les violences commises dans l'espace public inspirent de l'inquiétude. "Si les Marocains sont satisfaits des mesures antiterroristes, à fort juste titre, s'ils sont fiers de la contribution du Royaume à la lutte antiterroriste de nos alliés, à juste titre aussi, ils sont inquiets des violences dans les espaces publics", d'autant plus que "ces violences ont tué, plus, c'est tout aussi grave, des policiers ont été attaqués", indique l'éditorialiste.
"En réalité c'est l'existence de ces violences qui compte", souligne-t-il, relevant que presque dans chaque cas, la presse comme la police judiciaire "ont débusqué un ou plusieurs agitateurs fauteurs de troubles. Avec deux points communs: ils amorcent l'altercation par du harcèlement et, circonstance aggravante, ils tentent de mettre la moralité de leur côté en se drapant d'œuvres pieuses".
De ce fait, il se demande s'il s'agit d'"un mouvement organisé, dirigé pour fabriquer l'insécurité dans l'espace public", appelant à "sévir durement et avec le maximum de publicité contre les fauteurs de troubles".
Commentant les prochaines élections professionnelles, Al Ittihad Al Ichtiraki rapporte que ces échéances serviront à coup sûr d'un test très important. Il s'agit d'une mise à l'épreuve aussi bien de la gestion gouvernementale du scrutin lui-même, que de la mise en œuvre optimale des principes constitutionnels, juge l'éditorialiste.
Il note à cet égard que la responsabilité du gouvernement dans la gestion de ces échéances "est bien établie", craignant que ces échéances risquent de se dérouler dans une atmosphère où persiste encore l'ombrage d'autres élections professionnelles, dont l'effet direct est aussi important sur la vie de la société que sur celle des millions de citoyens.
L'éditorialiste, qui fait part de ses inquiétudes, estime que ces élections "constituent une autre étape pour évaluer la performance du gouvernement et le comportement de la majorité".
Sur la suspension prévue du recrutement dans la fonction publique, Rissalate Al Oumma écrit qu'après l'interdiction des grèves et la retenue sur les salaires des grévistes, l'annonce du plan de la réforme des régimes de retraite et la décision du redéploiement des fonctionnaires, censée réformer le secteur de la fonction publique, le gouvernement déclare à nouveau ses véritables intentions de porter atteinte aux acquis des fonctionnaires à travers un projet de décret que prépare en catimini le ministère de tutelle, visant à suspendre le recrutement dans la fonction publique pendant 5 ans.
"La décision du redéploiement des fonctionnaires ne constituait qu'un prélude à ce grave projet que le gouvernement envisage de l'inscrire dans le projet de loi de Finances 2016, malgré son coût social énorme et ses effets néfastes sur la stabilité sociale à court et moyen termes", relève l'éditorialiste.
Le motif avancé par le gouvernement pour justifier ce projet "conçu unilatéralement", en l'occurrence l'allègement de la charge de la masse salariale qui grève le budget public, ne pourrait pas être jugé valable au regard des graves conséquences en cas de son adoption, a-t-il relevé, pensant que ce projet "risque sans doute de menacer la paix sociale, d'hypothéquer l'avenir du pays durant des décennies et d'accroître le nombre de chômeurs".