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L’agence onusienne « les a portées à 2.819 millions de tonnes, soit 0,9% de plus que pour l’année précédente », a-t*elle indiqué dans le dernier Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales.
La même source explique que la révision à la hausse des prévisions de la FAO est presque intégralement fondée « sur des estimations récentes portant sur les rendements en Fédération de Russie et en Ukraine, lesquels devraient être meilleurs que prévu, sous l’effet de conditions météorologiques favorables persistantes ».
En outre, en raison d’un temps sec prolongé dans les principales régions de production, l’organisation spécialisée des Nations unies estime dans ses prévisions que « la production du Canada devrait être nettement plus faible que prévu ».
Toujours selon les nouvelles estimations de la FAO, « la production mondiale de blé devrait s’établir à 785 millions de tonnes, celle de céréales secondaires à 1 511 millions de tonnes, soit 2,7% de plus qu’en 2022, et celle de riz à 523,1 millions de tonnes ».
Dans son rapport, l’organisation indique en outre que l’utilisation mondiale de céréales en 2023-2024 devrait atteindre 2.804 millions de tonnes et dépasser de 0,8% celle de l’année dernière. Ceci, en dépit d’une révision à la baisse apportée au cours du mois d’octobre.
Dans ses prévisions, la FAO indique s’attendre « à ce que davantage de blé soit utilisé à des fins de consommation humaine plutôt que dans l’élevage, tandis que l’utilisation mondiale de riz devrait atteindre 520,5 millions de tonnes.
Pour l’institution, cela laisse présager une deuxième campagne successive de croissance nulle ou négative de l’utilisation, d’autant plus que la poursuite de la diminution des utilisations non alimentaires devrait compenser l’accroissement de la consommation alimentaire de riz au sein de la population.
Les stocks mondiaux de céréales devraient atteindre un niveau record.
Dans le même temps, les stocks mondiaux de céréales à la clôture des campagnes de 2024 devraient croître de 3% par rapport à leurs niveaux d’ouverture en s’établissant à 884 millions de tonnes. Ils devraient ainsi atteindre un niveau record.
Sachant que les nouvelles prévisions concernant les stocks de clôture ont été relevées et qu’une baisse de l’utilisation des stocks est attendue ce mois-ci, l’institution prévoit que le rapport stocks/utilisation de céréales devrait être de 30,8%.
Toujours selon le nouveau Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales, « les échanges mondiaux de toutes les céréales en 2023/2024 se situent toujours à 466 millions de tonnes environ, un niveau identique à celui du mois dernier ».
Dans ses prévisions, l’organisation fait toutefois état d’une contraction annualisée de 1,7% par rapport au niveau de 2022- 2023.
Pour rappel, l’Indice FAO des prix des produits alimentaires est resté stable en septembre dernier. D’après une analyse de l’agence, en s’établissant en moyenne à 126,3 points en septembre, l’Indice FAO des prix des céréales a progressé de 1% (1,3 point) par rapport au mois précédent, principalement en raison d’une augmentation de 7% des prix internationaux du maïs.
Sous l’effet de l’abondance de l’offre et de bonnes perspectives de production en Fédération de Russie, les prix internationaux du blé ont accusé un recul de 1,6%, tandis que l’Indice FAO des prix de tous les types de riz s’est contracté de 0,5% dans un contexte de demande à l’importation globalement faible.
Alain Bouithy