"Badou Zaki est officiellement nommé à la tête du staff technique du KACM". C'est en ces termes que Fouad El Ouarzazi, président du comité provisoire, a ouvert la conférence de presse que le club a organisée, lundi, en cette occasion.
Un retour qui pose des interrogations, surtout que Zaki a l'habitude de choisir son club et de le préparer suffisamment bien avant le début de la saison. Pour lui, des offres lui ont été faites à la fin de l'exercice écoulé, en l'occurrence celle du MAS, mais à cause de certaines divergences l'accord n'a pas eu lieu. Après, c'était au tour du DHJ d'entrer en ligne après le départ de Fathi Jamal. Là, les discussions allaient dans le bon sens, mais quelque chose est survenu à la dernière minute, ce qui a fait de l'offre du KACM la plus intéressante et la plus convaincante.
Pour ce qui est du contrat, Zaki a précisé qu'il a signé pour deux saisons, avec l'objectif de former une équipe solide et compétitive pendant la première année, de se classer parmi les six formations du haut du tableau, de jouer les premiers rôles la saison prochaine et de prétendre aux titres.
En ce qui concerne l'effectif actuel, Zaki ne cache pas sa réticence quant aux aptitudes du groupe à jouer au-devant de la scène, surtout après le départ de certains éléments clés, promettant que la prochaine période de recrutements verra l'arrivée de joueurs qui permettront au club de réaliser ses objectifs.
Evoquant son staff technique, Zaki a précisé qu'il a tranché pour Abderrazzak Lamrani comme préparateur physique, Hicham Dmiî en tant qu'adjoint et Ahmed Founaka comme entraîneur des gardiens.
Concernant sa décision de prendre en mains le KACM et non une autre équipe marocaine ou étrangère, il a répondu que vu l'impossibilité de pouvoir quitter le pays actuellement pour des raisons personnelles, le projet du Kawkab lui paraissait le mieux ficelé, et ce malgré la présence d'un comité provisoire, car à son sens, le club dispose d'une vision assez claire sur l'avènement du professionnalisme, que ce soit avec ce comité ou un autre.
Enfin, réagissant à une question concernant le fait que l'expérience n'a jamais donné raison à un entraîneur qui reprend une équipe après l'avoir quittée, Zaki a tenu à préciser qu'il n'a jamais pris le KACM alors qu'il était en bonne forme, arguant qu'à la veille de son arrivée en 2000, l'équipe a joué son maintien, et qu'avec la même formation, ils ont occupé la 5e place la saison suivante. La deuxième fois, le club venait d'accéder en première division et en peu de temps, les bons résultats étaient au rendez-vous. Cette fois-ci, il pense que l'équipe n'est pas dans une situation confortable, et que le temps démontera le bien-fondé de ce qu'il avance. Enfin, il a évoqué le retour en force du cadre national dans notre championnat, chose qui permet de l'estimer à sa juste valeur.