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Les travaux de cette rencontre ont été l’occasion pour procéder à l'évaluation du bilan de la dernière session, prospecter les opportunités de coopération, examiner les sujets d'intérêt commun, concerter et échanger sur un certain nombre de questions régionales et internationales.
Le point d'orgue de cette session : la signature de projets d'accords, de mémorandums d'entente et de programmes de mise en oeuvre, dans leur phase finale.
Les observateurs et les acteurs économiques des deux pays sont unanimes quant au niveau d'échange commercial entre les deux pays qui demeure en deçà des aspirations, en dépit des efforts fournis dans le but d'élargir le volume des investissements.
Selon les derniers chiffres officiels au Qatar, le niveau des échanges commerciaux bilatéraux n'a pas dépassé, en 2017, quelque 290.7 millions riyals qataris (1 dollar américain= 3,6398 riyals), même si une légère amélioration a été enregistrée par rapport à 2016 (267,3 millions riyals qataris).
Il ressort également que la balance commerciale penchait pour le Qatar en 2016 avec 72,5 millions riyals qataris, avant qu'elle ne devienne excédentaire en 2017 en faveur du Maroc, avec 9,5 millions riyals qataris. Les importations qataries en provenance du Maroc concernent les légumes, fruits et prêt-à-porter, tandis que les exportations vers le Maroc concernent les produits d'aluminium et le polyéthylène.
En ce qui concerne les investissements, l'importance doit être accordée, selon des experts économiques marocains, aux secteurs productifs qui permettront un partenariat et une complémentarité entre les deux pays, en particulier l'agriculture, la pêche maritime, le textile, l'industrie du cuir, les services financiers, les TIC et l'énergie.
Ces secteurs sont d’autant plus prometteurs eu égard aux capacités des marchés qatari et marocain, notamment avec l'existence d'une législation attractive des investissements, une souplesse administrative, outre les différents accords liant les deux pays.
Dans ce sens, plusieurs accords signés entre les deux pays encadrent les volets de la coopération bilatérale, en particulier l'accord de coopération économique et commerciale (Rabat 1990), l'accord de coopération signé à Doha en 1995, l'accord du 19 juin 1996 et celui de février 1999.
D'autres accords liant les deux pays et concernant, en particulier, la défense, la sécurité, la culture, l'enseignement, la recherche scientifique, l'information, la santé, le sport, le transport, le tourisme, l'équipement, l'infrastructure, l'énergie, les mines, les nouvelles technologies et l'emploi, peuvent être amendés et modifiés en fonction des besoins réciproques et des conjonctures économiques.