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Visiblement, le débat est ouvert et de plus en plus de voix ittihadies s'élèvent pour signifier que « la gestion du rassemblement de gauche doit être menée dans le débat public, aussi bien au sein de la société qu'à l'intérieur des partis concernés ». « Il n'y a pas de solution d'état-major. La démarche doit être fondée sur l'adhésion de la base. C'est cela qui va donner de la force et de la crédibilité à ce genre d'opération. En fait, les mesures d'en haut ne font qu'aggraver la distance entre le haut et le bas », analyse cet Usfpéiste qui n'en finit pas de militer en faveur d'un grand rassemblement de la gauche marocaine.
Pour ces Usfpéistes une chose est sûre, l'expérience d'intégration du PSD de Aissa Ourdighi au sein de l'Union socialiste des forces populaires doit être prise en considération. Il est temps, expliquent-ils à l'unisson, d'en évaluer les apports positifs « qui sont réels et nombreux » mais aussi les erreurs. « Le PSD est une composante authentique de la gauche, par ses options idéologiques, son expérience, ses pratiques, ses poids lourds de la réflexion. C'était aussi et surtout une formation politique qui avait ses symboles de l'ancienne et de la nouvelle générations. L'intégration avec le PSD avait véritablement un sens politique», fait valoir ce militant farouche opposant « des rentes d'appareil ».
Retour au bercail pour le parti d'Abdelkrim Benatik, ce transfuge de l'USFP ? La question traverse en tout cas l'échiquier politique. Entre ceux qui plaident pour la réconciliation de la grande famille socialiste qui s'est démultipliée à coup de scissions et ceux qui défendent l'unification de la gauche « mais pas à n'importe quel prix », le débat est ouvert à l'intérieur du parti de la Rose.