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Les membres du gouvernement devraient se prononcer sur ce plan de libération lors du conseil des ministres hebdomadaire. Ils devraient se pencher aussi sur un projet de loi prévoyant la tenue d'un référendum sur tout accord de paix qui prévoirait un retrait israélien de territoires conquis pendant la guerre des six jours en 1967.
Le feu vert d'Israël pour libérer ces Arabes, détenus depuis avant la conclusion des accords intérimaires de 1993, est une étape cruciale vers une reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes, bloquées depuis la fin 2010.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a fait de la libération de ces détenus, tous emprisonnés depuis plus de 20 ans, une condition à la reprise des négociations.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé samedi aux Israéliens de le soutenir dans ce qu'il appelle une "décision très difficile".
Il laisse par ailleurs entendre que libérer ces prisonniers sera une façon de tester les véritables intentions des Palestiniens, car, dit-il, Israël "verra dans les mois à venir si nous avons affaire à des Palestiniens qui veulent, comme nous, une fin véritable au conflit qui nous oppose".
Le projet de Netanyahu, expliquent des responsables gouvernementaux, est de libérer les détenus en quatre étapes au moins, étalées sur une période de neuf mois. Un premier groupe serait libéré dans les prochaines semaines, mais seulement après le début des discussions.
Les négociations "dureront au moins neuf mois avec l'objectif d'examiner s'il est possible dans ce délai de parvenir à un accord avec les Palestiniens", a déclaré le Premier ministre israélien.
"J'ai donné mon accord à la libération de 104 Palestiniens dans des groupes définis après le début des négociations, et en accord avec l'évolution de leurs progrès", a-t-il dit, ajoutant avoir refusé d'autres revendications palestiniennes, comme le gel des activités de colonisation.
"Avec toute l'importance que j'attache au processus diplomatique, je n'étais pas prêt à accepter les demandes des Palestiniens d'un retrait (militaire) et d'un gel (de la colonisation) comme conditions préalables à la reprise des négociations", a-t-il expliqué.
Le gouvernement devrait mandater Benjamin Netanyahu pour diriger une équipe de quatre ministres chargés de décider quels Arabes, sur un total de plusieurs milliers détenus par les Israéliens, seront remis en liberté.
Le ministre israélien de l'Energie, Silvan Shalom, a déclaré que la reprise des pourparlers pourrait intervenir à partir du 30 juillet. Un haut responsable palestinien a également évoqué une réunion mardi à Washington.
Les pourparlers israélo-palestiniens sont gelés depuis 2010.