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Quelques milliers de personnes, selon les manifestants, moins de 500, selon les autorités locales, ont investi les rues de la ville vendredi, samedi et dimanche en demandant des mesures économiques concrètes.
Trois petits groupes ont à nouveau manifesté lundi, selon les autorités locales. De nouveaux rassemblements sont prévus dans les prochains jours, selon les manifestants joints sur place par l'AFP.
Les premières manifestations avaient débuté fin décembre après la mort de deux frères, mineurs dans des puits de charbon abandonnés, mais avaient quasiment cessé après la visite, le 11 février dans la région, d'une délégation gouvernementale menée par le chef du gouvernement qui avait proposé des mesures.
Ce dernier, avait notamment annoncé le «retrait des permis d'exploitation non conformes à la loi», la construction d'une «zone industrielle» ou encore la mise en place de projets d'agriculture.
Les autorités s'étaient félicitées de l'accueil favorable de leur plan par «des représentants d'instances politiques, syndicales et de la société civile» qui avaient salué son «approche efficace» et son «calendrier bien défini», selon l'agence MAP.
Mais les habitants rejettent les «solutions bricolées par le gouvernement», a déclaré à l'AFP Mustapha Dainane, membre du «hirak», nom donné localement au mouvement de contestation, comme dans le Rif.
Après une dizaine de jours de concertation, les habitants, qui ont constitué des comités de quartier et élaboré un cahier revendicatif, ont «décidé de réinvestir la rue» car «beaucoup de points restent à régler», selon un journaliste local joint par l'AFP.
Il s'agit notamment, selon cette source, de la question du règlement des factures d'eau et d'électricité, l'une des principales revendications du mouvement, ainsi que de celle de la condamnation des «barons du charbon», des élus locaux qui détiennent des permis d'exploitation et «profitent de la situation».
Pour les autorités locales, la contestation émane désormais d'une «poignée de réticents qui ont d'autres objectifs que les revendications économiques», a indiqué à l'AFP un responsable qui n'a pas voulu être cité.
Dans le cadre de leurs manifestations pacifiques, les participants dénoncent l'«abandon» de leur ville, sinistrée depuis la fermeture de ses mines à la fin des années 1990, et réclament une «alternative économique» aux «mines de la mort» clandestines, dans lesquelles des centaines de mineurs risquent leur vie.