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A Bali, une centaine de pays ont reconnu l'urgence de réaliser des progrès concrets en matière de négociations sur le changement climatique, suite à l'échec du sommet de Copenhague qui s'est tenu en décembre dernier.
"A peine plus d'un mois après la conférence de Copenhague, les ministres de l'Environnement ont parlé d'une seule voix, claire et sans équivoque" s'est réjoui le directeur exécutif du Pnue, Achim Steiner. Tous ont convenu de la nécessité d'une refonte du système institutionnel global, afin d'assurer la gestion des questions climatiques et environnementales. La protection de la biodiversité et la réduction des émissions de carbone sont au centre de ce remaniement.
A Copenhague, aucun accord contraignant n'a été signé mais tous les pays participant au sommet ont convenu de fixer à 2°C la limite de réchauffement global à ne pas dépasser, conformément aux recommandations des experts du climat. A la date butoir du 31 janvier 2010, soixante pays dont la Chine, les États-Unis et les 27 membres de l'UE, ont présenté leurs engagements individuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2020.
Alors que l'ONU souhaite voir ces engagements relevés, sous peine de ne pas parvenir à limiter le réchauffement à 2°C, les négociations internationales reprendront en avril prochain à Bonn, en Allemagne. Cette conférence aura notamment pour but d'élaborer un plan de travail en vue du prochain sommet mondial sur le climat qui se tiendra à Cancun, au Mexique, du 29 novembre au 10 décembre 2010.