L'encours des réserves internationales nettes s'est renforcé de 13,9 % à fin juillet 2014, en glissement annuel, pour atteindre 172 milliards de dirhams (MMDH), selon Bank Al-Maghrib (BAM).
Dans ce cadre, les facteurs autonomes de liquidité bancaire ont exercé un effet restrictif de l'ordre de 11,1 MMDH sur les trésoreries bancaires à fin juillet 2014, par rapport à fin juin, en relation avec l'accroissement de la circulation fiduciaire et la baisse des réserves nettes de change de Bank Al-Maghrib, explique la Banque centrale dans sa revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière pour le mois d'août 2014.
Compte tenu de l'augmentation du montant minimum de la réserve monétaire, le besoin en liquidités des banques s'est accru de 11,3 MMDH à fin juillet dernier par rapport à fin juin, s'établissant à 51,1 MMDH.
Les injections de Bank Al-Maghrib ont atteint ainsi 52,9 MMDH à fin juillet, dont 33 milliards à travers les avances à 7 jours, 6 milliards par le biais des opérations de pension livrée à 3 mois et 13,9 milliards au titre des opérations de prêts garantis.
Au plan monétaire, les données relatives au mois de juin 2014 font ressortir un ralentissement du rythme de croissance de la masse monétaire de 4,7 % à 3,7 %, reflétant les décélérations de 4 % à 2,1 % de la monnaie scripturale, de 4,8 % à 3,9 % de la monnaie fiduciaire et de 4,3 % à 3,7 % des dépôts à terme.
Pour ce qui est des agrégats de placements liquides, leur taux d'accroissement annuel s'est établi à 13,1 % en juin dernier après 17 % en mai, traduisant la décélération de l'ensemble de leurs composantes.
Ainsi, les bons du Trésor négociables et les titres des OPCVM obligataires ont vu leurs taux de croissance revenir respectivement à 11,6 % et à 20,4 % en juin, au lieu de 18,2 % et 21 % en mai.