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Touria Majdouline, secrétaire générale du Comité national marocain de l’éducation, des sciences et des cultures, a axé son intervention sur le fait que dans un monde où règne un climat de violence et de non-paix, il urge d’élaborer pour la génération montante de nouvelles méthodologies pédagogiques à même de leur épargner d’éventuels drames.
La secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement scolaire, Latifa Laâbida, a fait savoir, dans son intervention lue en son nom par son directeur de cabinet Abdelilah Moussadak, que le chantier des réformes des méthodes et programmes constitue l’un des principaux axes quant à l’enseignement dispensé à une génération attachée à son identité et ouverte sur l’autre.
Ahmed Herzenni, président du Conseil consultatif des droits de l’Homme, a relevé que la guerre et la paix ne sont pas uniquement l’affaire des Etats et des organisations, mais de l’individu aussi. Puisque chacun d’entre nous est tenu de préserver la paix dans ses différents aspects. Ajoutant que le CCDH accorde une importance particulière à la propagation de la culture des droits de l’Homme en collaboration étroite avec le ministère de l’Education nationale et œuvre actuellement à élargir ses centres d’intérêts au service de la paix.
Pour sa part, Abdellatf El Moudni, secrétaire général du Conseil supérieur de l’enseignement, a mis l’accent sur des préludes devant rehausser la culture de la paix dans les méthodologies pédagogiques, sachant que cela est une responsabilité partagée entre la famille, l’école, les médias et toutes les institutions d’encadrement.
Le représentant de l’Unesco au Maghreb, Philippe Kio, a tenu à rappeler ce qu’est le concept de la culture de la paix tel que stipulé par l’assemblée générale de l’ONU. Et de surenchérir que la consolidation de la culture de la paix repose sur trois axes essentiels à savoir : une bonne éducation rejetant la violence, appelant à la tolérance, le dialogue et le respect mutuel et soutenant toutes les initiatives qui prônent la paix et évitent les conflits.
Après ces allocutions, la parole a été prise par Aziza Bennani, ambassadrice permanente du Maroc à l’Unesco, qui a insisté lors de son intervention sur les principes de la culture de la paix et des objectifs escomptés de la décennie internationale de la culture de la paix et de la non-violence pour les enfants du monde.
Il convient de signaler que cette rencontre a traité du rôle des méthodologies pédagogiques dans la consolidation de la culture de la paix à travers deux séances. La première a vu Mohamed Sabila, Mustapha Mouhcine, Mohamed Fatihi et et Abdennbi Dchine débattre du sujet «La culture de la paix dans les politiques de l’Enseignement». La seconde, animée par des spécialistes relevant des directions de la vie scolaire, a été consacré au «Rôle de l’école dans l’instauration de la culture de la paix».
En dernier lieu, il a été procédé par le Comité national marocain de l’éducation, des sciences et des cultures à la désignation de représentants des instances concernées en vue d’élaborer des recommandations relatives à la consolidation de la culture de la paix dans les manuels scolaires.