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“Tête de serpent” est un roman de 135 pages qui met en scène l’histoire d’un petit enfant, appelé Othman, noyé sous le ressac absurde de l’adoption, arraché à ses géniteurs pour servir de jouet à sa propre fratrie.
Maltraité et mal aimé, l’enfant va, au fil des années, cultiver un sentiment de haine, de vengeance, et d’instabilité affective, ce qui le mènera droit à la faillite. En effet, les feux que va engendrer cette situation ouvriront les portes de l’enfer auquel il était déjà promis.
A travers l’histoire de Othman, l’auteur entraîne le lecteur dans l’univers des familles traditionnelles marocaines évoquant certains us et coutumes des Marocains notamment ceux des Fassis.
« ... La haine défait les passions et décompose l’imagination. Je voulais enterrer mes blessures ou du moins les panser. Oublier. Oublier jusqu’à l’amnésie. Nécessité absolue de survie. Et à la manière de l’assassin qui retourne sur le lieu de son forfait, je tenais à la revoir, m’amputer de l’ulcère des souvenirs, m’autodétruire par le regard de celle qui avait fait de mes rêves un cauchemar éternel et de l’éveil un parcours éblouissant de ténèbres». Un extrait qui en dit long.
Natif de Fès en 1952, Omar Berrada se met à la peinture, à la sculpture et à l’écriture après ses études universitaires et sa collaboration, en 1992, à l’édition de la revue «Les Alignés». Son premier roman «l’Encensoir» est nominé au 2ème prix littéraire de la Mamounia.