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C'est avec les larmes aux yeux et l'émotion dans la voix que s'exprimait Fatima Ismaili, sœur de Mustapha Salma devant de nombreux chioukhs, notables, différentes sensibilités et journalistes venus assister au séminaire de Dakhla organisé sous le thème " Lutte contre la thèse séparatiste dans les camps de Tindouf ". Et la sœur d'ajouter la gorge nouée que Mustapha est un héros sahraoui qui a eu le courage d'exprimer son point de vue à propos du projet d'autonomie proposé par le Maroc.
Fatima toujours sous le coup de l'émotion a annoncé à l'audience que son père venait de quitter la clinique où il a été hospitalisé aux Etats-Unis. Il a lancé par la même occasion un appel aux associations des droits humains et à la communauté internationale en vue de libérer Mustapha Salma.
A signaler qu'un comité d'action pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud a été constitué dernièrement et œuvre pour mettre fin à la séquestration de l'ancien chef de la police du Polisario. Différentes sensibilités sahraouies ont insisté, mercredi à Dakhla, sur la nécessité de connaître le sort de Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud, tout en appelant à œuvrer pour garantir ses droits à s'exprimer librement et à rencontrer les membres de sa famille.
La rencontre de Dakhla a été axée sur trois axes essentiels, à savoir l'historique de la question du Sahara et le caractère fallacieux des thèses séparatistes ainsi que la vérité sur les événements du 12 octobre 1975 ; la révolte de 1988 de la population des camps de Tindouf.
Quant au dernier axe, il insistait sur la nécessité de réfuter les thèses séparatistes à partir des camps de Tindouf. A la fin de l'exposé de chaque axe, des témoignages et des interventions venaient appuyer un débat fructueux en présence d'intellectuels, de Sahraouis n'ayant jamais quitté la mère-patrie et d'autres qui ont fui des camps de la honte. Parmi les participants, Ould Souilem, actuel ambassadeur du Maroc en Espagne, qui a vécu dans les camps de Tindouf est venu témoigner de l'atrocité de la répression des marionnettes d'Alger. Le "Polisario" ne cesse de "violer les droits de l'Homme dans les camps de Tindouf", a dénoncé Ould Souilem. Il a appelé le HCR et d'autres organismes internationaux "à rendre visite aux camps de Tindouf pour constater in situ la situation des droits de l'Homme".
Il a également prouvé que la révolte de 1988 dans les camps de Tindouf n'était pas fortuite, mais le résultat d'un cumul fait d'injustice, de répression, d'inégalités et de kidnapping au sein de la population. " Ce qui a déclenché un volcan de protestations dans les camps", a-t-il ajouté.
Une grande mobilisation de toutes les tribus et les sensibilités sahraouies a été relevée lors des interventions devant la presse nationale et internationale.