-
Emission conjointe de deux timbres-poste célébrant les relations historiques entre le Maroc et le Portugal
-
Interpellation à Tanger d’un ressortissant portugais faisant l’objet d’une notice rouge d’Interpol
-
Mimoun Azzouz, une compétence marocaine au service de la thérapie génique au Royaume-Uni
-
Un Marocain primé au Salon international des inventions d'Adana
-
Les produits du terroir marocains, vedettes des "Rencontres de la diplomatie culinaire France-Maroc"
Les intervenants à cette rencontre organisée sous le thème "Le jihad : concept, normes et domaines", ont souligné que les oulémas jouent un rôle de premier plan dans l’immunisation de l’islam contre toute pensée intruse et destructrice de la Oumma.
Et d’ajouter que le Maroc s’enorgueillit de ses oulémas qui sont à la hauteur des défis de cette étape où l’islam et les musulmans sont pointés du doigt à chaque acte terroriste perpétré par des individus, qui ne représentent qu’eux-mêmes et non la religion islamique tolérante et de juste milieu.
Les oulémas sont les mieux habilités à enseigner aux citoyens les préceptes du juste milieu de l’islam, ont-ils noté, indiquant que les oulémas du Maroc ne se sont à aucun moment de l’histoire, livrés à des discours de discorde, d’apologie de la violence et de la haine.
Intervenant à la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le gouverneur de la province d’Essaouira, Jamal Makhtatar, a mis en exergue les efforts déployés par tous les intervenants pour éclairer les populations sur les vrais préceptes de l’islam et consacrer les constantes de la Nation dans le cadre du juste milieu afin de contrecarrer l’idéologie extrémiste, de haine et de repli sur soi, qui est étrangère aux valeurs des Marocains.
Makhtatar a appelé à consentir davantage d’efforts notamment auprès des générations montantes pour les mettre au courant des vraies préceptes de l’islam, corriger les concepts erronés et lever tout équivoque dans leur esprit sur le jihad.
"L’appel au jihad est du ressort de la Commanderie des croyants, et ne peut émaner d’aucun individu, ni d’aucun groupe", a-t-il tenu à rappeler, expliquant qu’il y a des domaines où le jihad prend toute sa signification noble, tels que l’épanouissement culturel et artistique et l’augmentation des indicateurs socioéconomiques pour hisser et améliorer les conditions de vie des citoyens.
"Les Marocains font une nette distinction entre les œuvres ayant pour objectif la diffusion de l’islam et celles qui portent préjudice à l’image de l’islam telles que les actes terroristes", a souligné de son côté, Mohamed Rouandi, membre du Conseil supérieur des oulémas, relevant que l’histoire du Maroc, et celle d’Essaouira en particulier, dispensent des leçons sur la tolérance et le vivre-ensemble qui régnaient entre les différentes confessions.
Cette rencontre a été marquée par l’hommage rendu à plusieurs prêcheurs et préposés religieux en reconnaissance de leurs efforts en faveur de la diffusion des messages de l’islam.
La rencontre a connu la participation de membres de Conseils des oulémas de plusieurs villes du Royaume, en plus d'imams et prêcheurs et des représentants de la société civile.
Les participants à cette rencontre ont débattu de thématiques se rapportant notamment à une "Lecture dans les versets du jihad", "Jihad de l’autodéfense", "L’islam, religion de la paix et non religion de violence et de terrorisme" et "Le jihad et le dialogue des civilisations".